Par Keith Martin, directeur exécutif, ACIFA.
Pour de nombreux Canadiens, le fait d’être propriétaire d’un logement est un pilier de sécurité financière. Cependant, en raison de l’augmentation du coût de la vie, des événements inattendus tels que l’invalidité peuvent perturber cette stabilité, en particulier pour les ménages à faible revenu. C’est là que l’assurance protection de crédit (APC) apporte un filet de sécurité financière essentiel.
Une étude menée par la LIMRA pour l’Association canadienne des institutions financières en assurance (ACIFA) au début de l’année a révélé que 80 % des propriétaires canadiens ne sont pas assurés ou sont sous-assurés. Cette statistique indique un déficit de protection important, en particulier pour les personnes qui pourraient avoir des difficultés financières si elles étaient confrontées à une situation d’invalidité.
De nombreuses familles à faible revenu disposent de ressources financières limitées et n’ont que peu de marge de manœuvre pour faire face à des dépenses imprévues. Une situation d’invalidité peut avoir un effet dévastateur sur le plan financier et nuire à la capacité d’effectuer les versements hypothécaires. L’APC permet de pallier ce problème, car elle couvre les versements hypothécaires jusqu’à concurrence de la prime d’assurance pendant une période d’invalidité. La compagnie d’APC effectue les versements mensuels directement à la banque, ce qui apporte un soutien essentiel aux familles qui ne disposent pas des économies suffisantes ou qui préfèrent conserver leurs économies pour de futurs projets au lieu de les utiliser pour rembourser leurs dettes.
Le fait de disposer d’un filet de sécurité permet aux propriétaires soucieux de leur budget de se tourner vers l’avenir avec davantage de confiance. L’APC agit comme un bouclier contre les difficultés financières qu’une situation d’invalidité peut entraîner, et aide les personnes touchées à conserver leur propriété et leur stabilité financière. En sachant qu’ils bénéficient de cette protection, les propriétaires peuvent se concentrer sur leur rétablissement et sur d’autres aspects importants de leur vie.
Habituellement, les prestations d’invalidité que l’employeur verse permettent de couvrir environ 66 % des revenus d’un salarié, ce qui laisse un déficit de 34 %. Ce déficit peut entraîner des difficultés financières, en particulier pour les gens qui doivent gérer des versements hypothécaires. L’assurance invalidité peut combler ce déficit et permettre aux gens de conserver leur propriété même s’ils ne sont pas en mesure de travailler. En examinant les options d’APC offertes, les gens peuvent protéger leur bien le plus précieux (leur maison) et avoir l’esprit tranquille si une situation d’invalidité se produit.
L’assurance protection de crédit est plus qu’un simple produit financier; il s’agit d’une bouée de sauvetage pour de nombreux propriétaires canadiens. L’APC offre une protection essentielle contre les imprévus de la vie, en particulier pour les personnes dont le budget est restreint.