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ACIFA | Association Canadienne des Institutions Financières En Assurance

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cafii

L’APC : un filet de sécurité pour les propriétaires canadiens dont le budget est limité

8 novembre 2024 by cafii

Par Keith Martin, directeur exécutif, ACIFA.

Pour de nombreux Canadiens, le fait d’être propriétaire d’un logement est un pilier de sécurité financière. Cependant, en raison de l’augmentation du coût de la vie, des événements inattendus tels que l’invalidité peuvent perturber cette stabilité, en particulier pour les ménages à faible revenu. C’est là que l’assurance protection de crédit (APC) apporte un filet de sécurité financière essentiel.

Une étude menée par la LIMRA pour l’Association canadienne des institutions financières en assurance (ACIFA) au début de l’année a révélé que 80 % des propriétaires canadiens ne sont pas assurés ou sont sous-assurés. Cette statistique indique un déficit de protection important, en particulier pour les personnes qui pourraient avoir des difficultés financières si elles étaient confrontées à une situation d’invalidité.

De nombreuses familles à faible revenu disposent de ressources financières limitées et n’ont que peu de marge de manœuvre pour faire face à des dépenses imprévues. Une situation d’invalidité peut avoir un effet dévastateur sur le plan financier et nuire à la capacité d’effectuer les versements hypothécaires. L’APC permet de pallier ce problème, car elle couvre les versements hypothécaires jusqu’à concurrence de la prime d’assurance pendant une période d’invalidité. La compagnie d’APC effectue les versements mensuels directement à la banque, ce qui apporte un soutien essentiel aux familles qui ne disposent pas des économies suffisantes ou qui préfèrent conserver leurs économies pour de futurs projets au lieu de les utiliser pour rembourser leurs dettes. 

Le fait de disposer d’un filet de sécurité permet aux propriétaires soucieux de leur budget de se tourner vers l’avenir avec davantage de confiance. L’APC agit comme un bouclier contre les difficultés financières qu’une situation d’invalidité peut entraîner, et aide les personnes touchées à conserver leur propriété et leur stabilité financière. En sachant qu’ils bénéficient de cette protection, les propriétaires peuvent se concentrer sur leur rétablissement et sur d’autres aspects importants de leur vie.

Habituellement, les prestations d’invalidité que l’employeur verse permettent de couvrir environ 66 % des revenus d’un salarié, ce qui laisse un déficit de 34 %. Ce déficit peut entraîner des difficultés financières, en particulier pour les gens qui doivent gérer des versements hypothécaires. L’assurance invalidité peut combler ce déficit et permettre aux gens de conserver leur propriété même s’ils ne sont pas en mesure de travailler. En examinant les options d’APC offertes, les gens peuvent protéger leur bien le plus précieux (leur maison) et avoir l’esprit tranquille si une situation d’invalidité se produit.

L’assurance protection de crédit est plus qu’un simple produit financier; il s’agit d’une bouée de sauvetage pour de nombreux propriétaires canadiens. L’APC offre une protection essentielle contre les imprévus de la vie, en particulier pour les personnes dont le budget est restreint.

Filed Under: Connaissances

L’ACIFA a élu Valerie Gillis comme nouvelle présidente du conseil d’administration

6 juin 2024 by cafii

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Valerie Gillis, PVP, Vie, santé et protection de crédit chez TD Assurance, devient la nouvelle présidente du conseil d’administration après le départ de Peter D. Thompson.

(Toronto, Ontario, le 6 juin 2024) – L’Association canadienne des institutions financières en assurance (ACIFA), une association sectorielle nationale de premier plan, est fière d’annoncer que Valerie Gillis, PVP, Vie, santé et protection de crédit chez TD Assurance, a été élue à la présidence du conseil d’administration. Mme Gillis est une membre dévouée et active du conseil d’administration depuis décembre 2022.

« L’ACIFA occupe une place centrale dans la défense des intérêts de ses membres et veille à ce que les Canadiens aient accès à des produits d’assurance complets et compétitifs, et je suis honorée d’assumer la fonction de présidente du conseil d’administration », déclare Valerie Gillis, PVP, Vie, santé et protection de crédit chez TD Assurance. « J’ai hâte de prendre la relève et de poursuivre le travail exceptionnel de mon prédécesseur, Peter Thompson, et de diriger l’ACIFA pour favoriser une défense novatrice des intérêts au sein du secteur de l’assurance. »

En tant que présidente du conseil d’administration, Mme Gillis dirigera les initiatives stratégiques de l’ACIFA, favorisera la collaboration entre les institutions membres et consolidera la contribution de l’association à l’élaboration des politiques et des normes du secteur. Grâce au leadership de Mme Gillis, l’ACIFA poursuivra sa mission de favoriser un marché de l’assurance ouvert et flexible, au bénéfice de ses membres et des consommateurs canadiens.

Mme Gillis succède à Peter D. Thompson, président et chef de la direction de Banque Nationale Assurances, qui était président du conseil d’administration depuis juin 2022.

« Ce fut un honneur pour moi de servir en tant que président du conseil d’administration de l’ACIFA », a déclaré Peter D. Thompson, président et chef de la direction de Banque Nationale Assurances. « Je suis convaincu que Valerie Gillis, grâce à sa vaste expérience et à son dévouement absolu, sera une dirigeante exemplaire à l’association. Sous sa direction, l’ACIFA continuera à défendre des politiques qui sont bénéfiques à la fois pour nos membres et pour les consommateurs canadiens. »

L’ACIFA contribue de manière déterminante à la promotion de politiques publiques qui protègent et favorisent les intérêts de ses membres, afin que ces politiques permettent d’offrir des produits d’assurance concurrentiels et complets. Créée en 1997, l’association regroupe un grand nombre d’institutions financières qui offrent des services d’assurance de diverses manières : centres de contact, agents, courtiers, agences de voyages, courrier publicitaire, enseignes d’institutions financières, et plateformes en ligne. 

De plus, l’association collabore étroitement avec les autorités de réglementation fédérales et provinciales afin de contribuer à l’élaboration d’un cadre législatif et réglementaire qui garantit aux consommateurs canadiens l’accès à des produits d’assurance adaptés à leurs besoins. L’ACIFA demeure engagée à maintenir des normes élevées en ce qui concerne la distribution et la commercialisation de tous les produits et services d’assurance.

– 30 –

À propos de l’ACIFA : L’Association canadienne des institutions financières en assurance (ACIFA) est une association sectorielle à but non lucratif qui se consacre au développement d’un marché de l’assurance ouvert et flexible. L’ACIFA croit que les consommateurs sont mieux servis lorsqu’ils ont un choix significatif dans l’achat de produits et services d’assurance. Les 15 membres de l’ACIFA comprennent les branches d’assurance des principales institutions financières du Canada – BMO Assurance, Assurance CIBC, Desjardins Assurances, Banque Nationale Assurances, RBC Assurances, Assurance Scotia, et TD Assurance – ainsi que les principaux acteurs de l’industrie : Assurant, Assurance-vie-Canada, Canadian Western Bank, Chubb Compagnie d’Asurrance-Vie du Canada, CUMIS Services Incorporated, la Banque Canadian Tire, Manuvie (La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers), et Securian Canada.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour toute demande des médias, veuillez communiquer avec la personne-ressource suivante :

Personne-ressource : Wendy Bairos, conseillère pour les médias
Courriel : wendy.bairos@cafii.com
Téléphone : 416-831-9820

Filed Under: Nouvelles, Nouvelles ACIFA

Suivre facilement le processus de réclamation de l’APC

1 mai 2024 by cafii

Par Keith Martin, directeur exécutif, ACIFA.

À l’Association canadienne des institutions financières en assurance (ACIFA), nous nous sommes engagés à démystifier le processus de réclamation afin que les Canadiens se sentent équipés et confiants lorsqu’ils doivent le suivre. Notre plus récente vidéo, Discover the Ease of Filing a Credit Protection Insurance Claim (Apprenez comment il est facile de faire une réclamation d’assurance protection de crédit), [EE1] explique comment gérer et soumettre une réclamation d’APC en toute simplicité. Il s’agit là d’une des nombreuses initiatives que l’ACIFA mène pour simplifier les procédures d’assurance pour tout le monde.

Pour assurer la sécurité et la réussite financières, il est essentiel de comprendre les outils financiers à disposition. L’un de ces produits est l’assurance protection de crédit (APC). L’APC peut servir de filet de sécurité financier pour couvrir des dettes, comme les prêts hypothécaires, les prêts personnels et les lignes de crédit en cas de maladie grave, d’invalidité, de perte d’emploi ou de décès. Le processus pour obtenir cette couverture commence à l’étape de la demande, où les réponses à certaines questions relatives à la santé aideront à déterminer votre admissibilité et le montant de la prime. Cette première étape est essentielle, car elle permet d’adapter la couverture à votre situation particulière.

Lorsqu’une personne souscrit à l’APC, elle reçoit un certificat d’assurance. Ce document n’est pas un simple papier, mais un guide complet qui décrit les détails de la couverture, les conditions et les étapes à suivre pour effectuer une réclamation. Il est conçu pour rendre le processus de réclamation transparent et simple, afin que vous sachiez exactement ce qu’il faut faire et à quel moment.

S’il devient nécessaire d’effectuer une réclamation, la démarche est clairement définie. Le signalement de l’événement, conformément aux instructions de votre certificat d’assurance, constitue le point de départ du processus. Sur le site Web de l’ACIFA, vous trouverez facilement de l’aide et des conseils, des liens directs vers les entreprises membres et des coordonnées détaillées pour vous aider à franchir cette étape.

Réunir et soumettre les documents requis fait partie intégrante du processus de réclamation. Qu’il s’agisse de dossiers médicaux, du diagnostic d’un médecin ou d’un certificat de décès, ces documents fournissent les preuves nécessaires pour appuyer votre réclamation. Cette étape met en évidence l’importance de la transparence et de la rigueur pour assurer un traitement efficace de votre réclamation.

Notre vidéo présente non seulement les étapes du processus de réclamation, mais insiste également sur la diligence avec laquelle chaque demande est examinée. Le processus d’examen est exhaustif, et les assureurs peuvent demander des informations ou des vérifications supplémentaires afin de garantir que chaque réclamation est évaluée de manière équitable. Bien que cette étape puisse prolonger le délai de règlement d’une réclamation, il s’agit d’un élément essentiel pour garantir l’exactitude et l’équité pour toutes les parties concernées.

Le taux élevé de règlements favorables met en évidence l’efficacité de l’APC, ce qui est rassurant pour les souscripteurs de polices d’assurance. Ce taux de réussite témoigne de la fiabilité de l’APC en tant que garantie financière qui permet d’obtenir un soutien concret en cas de besoin.

La vidéo Discover the Ease of Filing a Credit Protection Insurance Claim de l’ACIFA est une ressource conçue pour aider les Canadiens à maîtriser la situation. En divisant le processus de réclamation de l’APC en étapes claires et faciles à gérer, nous visons à réduire le stress et l’incertitude qui peuvent accompagner ces situations.

À l’ACIFA, notre objectif est de fournir aux gens les outils et les informations nécessaires pour prendre des décisions en toute confiance dans le domaine de l’assurance, de sorte que chaque personne puisse obtenir le soutien dont elle a besoin, au moment où elle en a besoin.

Filed Under: Connaissances

Webinaire de l’ACIFA, intitulé Questions liées à la santé mentale sur le lieu de travail : discussion amicale entre l’ACIFA et Jeff Scott, Jennifer Heaslip et Paula Allen

25 avril 2024 by cafii

Le 25 avril 2024, l’Association canadienne des institutions financières en assurance (ACIFA) a tenu son troisième webinaire de 2024, intitulé Questions liées à la santé mentale sur le lieu de travail. Le directeur général de l’ACIFA, Keith Martin, a animé le webinaire. Il a discuté avec Jeff Scott (responsable mondial des avantages sociaux, du bien-être, du rendement et de la reconnaissance à BMO), Jennifer Heaslip (gestionnaire de programme pour le bien-être mental des employés à Canada Vie) et Paula Allen (responsable mondiale et vice-présidente principale de la recherche et des informations sur la clientèle à Telus Santé). Les trois connaissent bien le sujet de la santé mentale et possèdent une longue expérience dans ce domaine.

De nombreux représentants des 15 entreprises membres et des 10 entreprises associées de l’ACIFA ont participé à ce webinaire, ainsi que des représentants d’associations sectorielles connexes, notamment l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes et l’Association canadienne de l’assurance voyage. Des représentants de plusieurs organismes de réglementation des assurances et des services financiers ainsi que d’organismes d’élaboration des politiques ont également participé au webinaire, notamment les organismes gouvernementaux suivants :

  • Autorité des marchés financiers
  • Autorité ontarienne de réglementation des services financiers
  • Insurance Councils of Saskatchewan
  • Gouvernement de la Saskatchewan
  • Gouvernement de l’Alberta
  • Alberta Insurance Council

Après une brève introduction, K. Martin a demandé à Paula Allen de présenter certains des résultats de la recherche récente de Telus Santé, afin de fournir un contexte pour la discussion qui allait suivre. Elle a commencé par mentionner que les conversations ouvertes sur la santé mentale sont devenues plus courantes, mais que cette évolution ne signifie pas nécessairement que l’industrie et les employeurs se tiennent au courant des changements, notamment des tendances qui influencent la santé mentale et le bien-être des employés. P. Allen a ensuite présenté trois thèmes prioritaires :

  1. La santé mentale des jeunes employés et de ceux qui entrent sur le marché du travail : récemment, des études ont montré que, pour les jeunes générations, la vulnérabilité liée à la santé mentale et le stress n’ont fait qu’augmenter. Le sentiment d’être débordé est courant chez les jeunes.
  2. L’épidémie de la solitude : l’Organisation mondiale de la santé a attiré l’attention sur ce problème, qui n’a fait que s’intensifier au cours des dernières années. Si ce phénomène touche la santé mentale, il a également des répercussions sur la santé physique.
  3. Le rythme accéléré du changement : alors que la numérisation a déjà augmenté et a marqué l’industrie, la puissance et les répercussions de ce rythme de changement ne feront que croître de manière exponentielle.

Des structures ont été mises en place pour aider les employés qui sont confrontés à l’un des problèmes susmentionnés. P. Allen soutient particulièrement les programmes d’aide aux employés, tels que les services d’intervention en cas de crise, le soutien à la famille, le soutien pour concilier le travail et la vie privée, et les services de counselling. Aussi merveilleux que ces outils puissent être, ils perdent de leur utilité si les employés ne les connaissent pas. Telus Santé a découvert qu’un employé sur quatre (25 %) ne savait pas ce qu’était le programme d’aide aux employés (PAE). Parmi les personnes qui étaient au courant du PAE, beaucoup avaient des idées bien arrêtées sur l’accès à ce programme. P. Allen a également souligné l’importance de réduire les préjugés liés à la santé mentale en favorisant, et donc en normalisant, ces programmes.

Enfin, P. Allen a évoqué les risques sur le lieu de travail et les risques psychosociaux. Au Canada, 50 % des employés trouvent que les récompenses et la reconnaissance sont accordées de manière impartiale. En ce qui concerne l’intimidation et le harcèlement sur le lieu de travail, 28 % des personnes ont indiqué qu’elles trouvaient que ces problèmes n’étaient pas traités rapidement ou de manière adéquate. Il existe donc d’excellentes occasions de mieux répondre aux besoins des Canadiens en tirant parti des programmes et des outils déjà disponibles.

K. Martin a demandé à Jennifer Heaslip ce qu’elle pensait des répercussions que les pressions économiques et sociétales peuvent avoir sur la santé mentale des employés et des clients. J. Heaslip a répondu que les innombrables pressions économiques et sociétales n’ont fait qu’exacerber les problèmes de santé mentale. Comme le nombre de personnes qui travaillent à domicile augmente, la solitude et la tendance vers les pensées sombres se sont accrues, ce qui intensifie les problèmes tels que l’anxiété et la dépression. En fait, une étude réalisée par la School of Global Affairs de l’Université Yale a révélé que la maladie mentale modifie les niveaux de consommation, l’épargne, les habitudes et l’éthique de travail des gens. Au Canada seulement, on estime que plus de 50 milliards de dollars sont perdus chaque année en coûts médicaux, en réduction de la productivité et en détérioration de la qualité de vie en raison de problèmes de santé mentale.

Jeff Scott a ajouté qu’il est important de réfléchir à la manière dont nous agissons pour réduire les préjugés sur le sujet et faciliter des conversations plus constructives et plus proactives sur la santé mentale. Les statistiques sont là; elles sont l’appel à l’action. Ce webinaire est un bon exemple de la manière dont nous pouvons lutter contre la stigmatisation et créer des espaces de dialogue. Il a ensuite encouragé les dirigeants d’entreprise à intégrer les questions de santé mentale dans leur discours afin de faciliter cette normalisation et cette réduction des préjugés.

La santé mentale est la santé. La protection du bien-être au sein des entreprises doit s’étendre à la santé mentale si nous voulons prendre soin de nos employés de manière adéquate.

En écho au commentaire de J. Scott, K. Martin a demandé à P. Allen comment le Canada se classait en ce qui concerne les structures de soutien des entreprises pour les employés qui sont confrontés à des problèmes de santé mentale. P. Allen a répondu que le Canada s’en sort « bien » et qu’il se situe « au milieu du lot ». Le Canada offre de bons avantages généraux, comme les services de PAE, mais il est loin derrière lorsqu’il s’agit de la santé et de la sécurité psychologiques sur le lieu de travail. L’Europe accorde beaucoup plus d’importance à l’équilibre travail-vie privée et aux suggestions des employés en ce qui concerne les structures organisationnelles.

K. Martin est revenu sur l’observation pertinente de J. Scott, soit que la santé mentale est la santé, et a fait remarquer que la société semble commencer à reconnaître que chaque personne peut être confrontée à des problèmes et à des défis liés à la santé mentale. Il a demandé à J. Scott quels efforts étaient déployés au sein de son organisation pour réduire les préjugés envers ce sujet. J. Scott a répondu qu’il espérait que son organisation avait dépassé le stade du commencement pour arriver au stade du dialogue concret, mais il a reconnu qu’il est difficile de maintenir une longueur d’avance sur le sujet. La question que nous devons nous poser est de savoir si nos efforts dépassent l’évolution des discussions sur la santé mentale. D’une certaine manière, même si nous devons continuer notre quête, nous devons également mettre en œuvre et ancrer cette réduction de préjugés dans la culture du lieu de travail. Pour y parvenir, nous devons intentionnellement faire preuve de transparence. Puisque les organisations sont hiérarchisées, cette démarche doit commencer à l’échelon de la direction. Les dirigeants doivent donc bien connaître le sujet et faire preuve de compassion.     

Même si la conversation progresse, les préjugés ont-ils vraiment diminué? K. Martin a fait remarquer que lors des deux derniers webinaires organisés par l’ACIFA sur le thème de la santé mentale sur le lieu de travail, les participants ont indiqué qu’ils pensaient toujours que leur emploi et leurs perspectives de carrière seraient à risque s’ils révélaient leurs difficultés personnelles. J. Heaslip a répondu que, même si les conversations progressent, il reste encore beaucoup de travail à faire. Et bien que ce type de conversations démystifie la santé mentale, J. Heaslip est d’avis que les préjugés persistent.

J. Heaslip a soulevé une question secondaire intéressante qu’elle a vue apparaître, soit ce qu’elle a appelé les préjugés bien intentionnés. C’est le cas lorsqu’un dirigeant constate qu’un employé est en difficulté et qu’il ne veut pas lui imposer davantage de contraintes, alors il ne lui confie pas de tâches supplémentaires. Par conséquent, l’employé ne peut pas mettre en valeur ses compétences et sa candidature n’est pas retenue pour une éventuelle promotion professionnelle. J. Heaslip suggère qu’au lieu d’éviter les employés en difficulté, les dirigeants devraient leur parler directement, leur demander comment ils vont et ce qu’ils peuvent faire. Le fait qu’une personne ait eu des difficultés dans le passé ne signifie pas qu’elle n’est pas en mesure de gérer une charge de travail plus importante. Elle a insisté sur l’importance de la prudence lorsqu’il s’agit de présumer quelles sont les capacités des personnes lorsqu’il s’agit de la santé mentale.

P. Allen a affirmé qu’elle croyait fermement que les préjugés liés à la santé mentale existaient encore. Bien qu’il soit devenu moins acceptable socialement d’exprimer des idéologies qui créent des préjugés, les gens peuvent y croire et y croient encore. Tout se résume à un manque de connaissances. Si les gens comprenaient pourquoi les problèmes de santé mentale se produisent, quelles en sont les conséquences et ce qu’il faut faire pour les surmonter, ils feraient preuve de beaucoup plus de compassion. Même lorsque l’environnement est inclusif et encourageant, certaines personnes ont de la difficulté à avoir confiance en ces mesures et à les accepter. Il existe encore une association, en particulier dans les lieux de travail très exigeants, selon laquelle le fait de demander de l’aide ou du répit est un signe de faiblesse ou entraînera la perte de l’emploi. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais tout commence par l’information.

Les problèmes de santé mentale ne doivent pas nécessairement devenir des incidents majeurs. Le stress et l’anxiété chroniques de faible intensité peuvent avoir des effets négatifs durables. J. Scott a indiqué que cette question est préoccupante. Les entreprises doivent envisager de développer des solutions ou des cadres de travail qui incluent des mesures préventives et réactives, ainsi que la distinction entre les blessures et les maladies. Pour aider les employés à s’orienter, BMO a créé un guide électronique sur la santé mentale afin de les aider à comprendre les services et les options à leur disposition à BMO. L’objectif était de simplifier un sujet habituellement complexe et accablant pour créer un outil concis, facile à utiliser et accessible.

P. Allen a ajouté que Telus Santé met à la disposition de ses gestionnaires des ressources appropriées, comme les formations sur le leadership, afin d’aider ses équipes. Un aspect que Telus Santé a constaté est le déclin de la confiance sur les lieux de travail. Les entreprises doivent donc déterminer ce que signifie un lieu de travail sain. La capacité à intervenir avec empathie et gentillesse est essentielle, car des personnes sympathiques et bien intentionnées peuvent tout de même causer des dommages. P. Allen a exprimé son accord avec la notion des préjugés bien intentionnés, évoquée par J. Heaslip, et a expliqué que ce type de comportement peut involontairement communiquer aux employés qu’ils sont incompétents.

K. Martin a fait remarquer que chaque membre du groupe de discussion travaille actuellement dans une grande organisation. Il a demandé comment les jeunes Canadiens qui travaillent aujourd’hui dans l’économie des petits boulots peuvent obtenir de l’aide en cas de problèmes de santé mentale. P. Allen a répondu qu’il s’agit d’une question sérieuse, car beaucoup de ces travailleurs n’ont pas de système de protection. Le bien-être des travailleurs occasionnels nous concerne tous, en raison des coûts liés à la santé publique qu’il peut engendrer. Dans un monde idéal, les travailleurs occasionnels bénéficieraient d’avantages complets et d’une série de mesures de soutien, car la pression continuera probablement à augmenter. J. Heaslip a exprimé son accord, et a ajouté que ce soutien ne peut pas être ponctuel, mais qu’il doit être permanent. J. Scott a encouragé les organisations à penser au-delà de leurs limites immédiates. Cette question ne doit pas demeurer une exclusivité pour chaque entreprise, mais doit entraîner un changement sociétal et culturel.

K. Martin a demandé à J. Scott ce que les organisations peuvent faire pour encourager les employés à utiliser davantage les services offerts. Il a répondu que les entreprises doivent établir de manière intentionnelle leur stratégie après le lancement et tout mettre en œuvre pour encourager et informer leurs employés. Cette volonté doit également être permanente. À BMO, les efforts sont axés sur l’amplification de ses services et sur l’encouragement des conversations afin de favoriser l’utilisation et la réduction des préjugés. J. Heaslip a indiqué qu’il s’agit également d’une priorité pour Canada Vie, et a précisé que ces efforts ne devaient pas se limiter à l’orientation des nouveaux employés. Pour que ces services soient efficaces, il est essentiel d’aider les employés à comprendre leur utilité pour leur propre bien-être. Si les employés ne connaissent pas les ressources à leur disposition ou s’ils en sont mal informés, alors les stratégies de communication sont inadéquates.

Dans quelle mesure est-il important pour les dirigeants de parler ouvertement de leurs expériences liées à des problèmes de santé mentale et des ressources qu’ils utilisent pour les limiter? P. Allen a répondu que oui, il est extrêmement important pour le public et les autres dirigeants que les responsables de haut niveau s’expriment. Elle a expliqué que Telus Santé a mené une étude sur la santé mentale et le bien-être des responsables de haut niveau. Il a été constaté systématiquement que ces responsables avaient le sentiment que les règles étaient différentes pour eux et que leur carrière serait compromise s’ils s’exprimaient. Cette situation souligne la nécessité de ces conversations, car lorsque des témoignages de vulnérabilité sont communiqués, ils vont au-delà de la hiérarchie et influencent les personnes à tous les échelons de l’organisation. Enfin, il est essentiel que des témoignages positifs soient communiqués, car ils montrent aux gens que le fait de s’exprimer en toute transparence et de ne pas cacher sa vulnérabilité apporte du soulagement, de la réussite et de l’acceptation.

Pour conclure le webinaire, K. Martin a demandé à chaque membre du groupe de discussion de décrire ce qu’il ferait, s’il était premier ministre, pour mieux aider les Canadiens. J. Heaslip a dit qu’elle entamerait la conversation plus tôt avec les enfants afin qu’à l’âge adulte, les gens soient équipés pour parler de la santé mentale. J. Scott a partagé cette idée et a ajouté la volonté à l’information. P. Allen a indiqué qu’elle établirait une norme minimale pour soutenir les jeunes dans les écoles. Elle étendrait cette norme à la santé publique. Pour elle, le fait que, partout en Ontario, les mesures de soutien disponibles soient fragmentées est inacceptable, et il est nécessaire de créer des normes. 

Un des messages principaux qui ressort du webinaire est que nous avons de grandes possibilités de continuer à favoriser la santé mentale et à réduire les préjugés à son égard. Bien qu’un changement durable ne se réalise pas en un jour, l’important est de commencer, et chaque action compte. Enfin, il faut retenir que la vulnérabilité et l’authenticité peuvent être des forces.

Filed Under: Événements

La Canadian Western Bank devient membre de l’ACIFA

24 avril 2024 by cafii

Filed Under: Nouvelles, Nouvelles ACIFA

Dîner de réception de l’ACIFA et présentation de Deloitte

9 avril 2024 by cafii

Le 9 avril 2024, l’ACIFA a organisé, à la suite d’une réunion de son conseil d’administration, la première de ses réceptions de l’année 2024. L’événement a été organisé par Assurant et s’est déroulé au Temple de la renommée du hockey, au centre-ville de Toronto. Plus de 70 personnes étaient présentes, dont des représentants des autorités de réglementation, des employés et des collègues d’entreprises membres, ainsi que des associés du secteur.

Après une introduction sur le thème du hockey, effectuée par le vice-président du conseil d’administration de l’ACIFA, Paul Cosgrove (également président et directeur général d’Assurant Canada), la soirée a commencé par une présentation de deux associés de Deloitte : Melissa Carruthers et Azadeh Dehghanpour. La présentation, très instructive, a permis d’examiner comment un certain nombre de facteurs, notamment les besoins des clients, les technologies émergentes, la compression des marges et les forces réglementaires, deviennent des défis et incitent les assureurs à transformer leurs opérations et leurs pratiques commerciales. Alors que le marché est de plus en plus sujet à des changements sectoriels, les assureurs s’adaptent et privilégient une approche davantage axée sur le client. Un des exemples de cette tendance est la numérisation des opérations, car les plateformes en ligne sont de plus en plus économiques et accessibles pour les consommateurs. Cependant, les changements opérationnels sont souvent bloqués par des processus fragmentés, des plateformes obsolètes et une résistance sur le plan idéologique au changement. Si ces changements opérationnels visent principalement à améliorer l’expérience du client, ils profitent également aux entreprises, car ils améliorent les cadres organisationnels et les modes de conduite. En modernisant les principaux systèmes et en adoptant des approches technologiques hybrides, les assureurs peuvent rendre leurs modèles opérationnels plus efficaces et les harmoniser stratégiquement avec leurs objectifs commerciaux et les attentes des consommateurs.

La présentation de Deloitte est disponible sur le site de l’ACIFA, à la section « Recherche » : Présentation de Deloitte.

Après la présentation, Peter Thompson, président et chef de la direction de Banque Nationale Assurances, a remercié les conférencières invitées et a fait quelques commentaires pour conclure. Les participants se sont ensuite dispersés pour admirer la Coupe Stanley, déguster des hors-d’œuvre et socialiser.

Filed Under: Événements

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