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Résumé de la réception de juin du conseil d’administration de l’ACIFA, tenue dans les locaux de RBC Assurances et avec comme invité Goldy Hyder, président et chef de la direction du Conseil canadien des affaires

3 juin 2025 by Troy Woodland

3 juin 2025

Date : 3 juin 2025
Lieu : RBC Assurances, 155, rue Wellington O., 11e étage, Toronto (Ontario)  M5V 3K7

Le 3 juin dernier, l’ACIFA a tenu sa deuxième réception en personne de l’année dans les locaux de RBC Assurances au centre-ville de Toronto. Après quelques verres et hors-d’œuvre, Julie Gaudry, vice-présidente du développement des produits d’assurance chez RBC et membre du conseil d’administration de l’ACIFA en vue de la présentation du conférencier fort respecté, Goldy Hyder, président et chef de la direction du Conseil canadien des affaires.

M. Hyder a commencé son discours en remerciant le président américain, Donald Trump, pour l’unification du Canada dans l’ensemble des provinces et des langues. M. Trump a profondément bouleversé les Canadiens, ce qui leur a donné l’occasion de s’unir au lieu de rester un pays divisé. M. Hyder a ensuite parlé de la complaisance historique du Canada avec son économie particulière : notre plus important partenaire commercial a toujours été les États-Unis. Maintenant que notre économie est menacée, le Canada a décidé d’élargir ses horizons.

Le monde évolue, et le Canada doit suivre la vague. Des changements monumentaux s’opèrent aux États-Unis. M. Hyder a expliqué que nos voisins souhaitent ce bouleversement politique et économique depuis longtemps. Depuis les années 2000, on peut constater que les États-Unis ont entrepris une modification de leur économie. Maintenant, lorsque Donald Trump demande à l’Américain moyen si sa situation s’est améliorée depuis les dernières décennies, la réponse penche majoritairement vers un sentiment sociopolitique isolationniste.

M. Hyder a expliqué qu’il passait beaucoup de temps à essayer de comprendre le raisonnement de l’Américain moyen. Alors que les États-Unis sont divisés, l’élection n’était pourtant pas serrée : Trump l’a emporté haut la main. Qu’est-ce que cela nous apprend sur les Américains? Les millions de personnes qui ont voté pour lui ne sont pas toutes racistes, sexistes et fanatiques. Dans ses discours, Trump a trouvé un écho auprès de la classe ouvrière, de l’Américain moyen. M. Hyder a indiqué que nous devons nous préparer à une autre période de 12 ans de « Make America Great Again ». Où cela mènera-t-il les Canadiens? Que cela signifie-t-il pour le Canada? En bref, nous devons gérer les éléments en notre contrôle. Le Canada doit s’adapter. Nous ne pouvons pas continuellement blâmer les Américains pour le fait que nous dépendons d’eux. Nous devons apporter des ajustements et chercher ailleurs pour assurer notre croissance économique.

D’ailleurs, d’où provient la croissance? Le Canada est entouré d’océans et partage une frontière avec les États-Unis, ce qui signifie que géographiquement, nous sommes relativement en sécurité. Historiquement, le Canada s’est enclavé lui-même en vendant ses abondantes ressources avec notre voisin du sud. À la lumière des guerres commerciales imposées par Trump, la situation est en train de changer. Le Canada se diversifie. Maintenant, la question qu’on se pose est « Comment pouvons-nous nous débrouiller? ». Pour M. Hyder, la réponse est simple : notre réglementation. Étonnamment, le Canada n’a pas besoin de plus de règlements, mais moins. La réglementation limite nos efforts commerciaux, ce qui nous nuit fortement. Le changement est inévitable, mais la position géographique reste la même. Nous ferons toujours des affaires avec les États-Unis, mais maintenant, nous devons simplement en faire ailleurs également.

Mis à part le commerce international, le Canada compte de nombreuses barrières commerciales interprovinciales. M. Hyder a précisé que les programmes sociaux que les Canadiens adorent, qui font du Canada ce qu’il est, seraient mieux soutenus si nous facilitons le commerce entre les administrations canadiennes. Nous devons bâtir une infrastructure, comme des voies ferrées, pour assurer une mobilisation dans l’ensemble du pays. Pour ce faire, les gouvernements provinciaux doivent agir rapidement et judicieusement pour créer l’infrastructure nécessaire.

M. Hyder a conclu sa présentation en soulignant que la Maison-Blanche riposte fortement à l’égard du Canada. Nous devons soit l’ignorer, soit répondre de façon appropriée. Nous ne pouvons pas faire une obsession sinon nous serons mis hors jeu.

Mme Gaudry a ensuite ouvert la séance de questions.

Une personne a demandé ce que les Canadiens peuvent faire pendant que nous bâtissons l’infrastructure requise. M. Hyder a répondu que nous devons commencer à enlever les barrières commerciales interprovinciales qui entravent et interrompent le commerce. Il faudra du temps pour bâtir l’infrastructure, mais nos efforts commerciaux internes sont un élément que nous pouvons modifier maintenant. M. Hyder a ajouté que le gouvernement libéral précédent a perdu le vaste consensus sur l’immigration puisque la population ne voyait plus cette dernière comme étant un facteur de croissance. Le PIB canadien par habitant est stagnant depuis une décennie, et les Canadiens en ont assez. La majorité de notre croissance est stimulée par les augmentations de population, mais ce n’est pas suffisant. Nous devons aussi assurer une croissance intérieure.

Une autre personne a demandé à M. Hyder quelles sont les meilleures façons, d’un point de vue commercial, de susciter des changements auprès des organismes de réglementation. Il a répondu qu’il fallait obtenir un consensus et établir des partenariats. Nous devons trouver des alliés insoupçonnés. M. Hyder a indiqué que la conscience collective des Canadiens est forte. Il a confiance en l’unité du pays. Il a insisté sur le fait que nous devons laisser la politique et notre ego de côté et trouver un terrain d’entente. L’union fait la force. La croissance économique et la stabilité prévalent afin de soutenir les causes et les programmes sociaux.

La dernière question portait sur le fait que le gouvernement actuel est minoritaire. Qu’arrivera-t-il si certaines provinces veulent « faire autrement »? La croissance sera touchée, non? M. Hyder a répondu que, pendant le mandat du gouvernement précédent, la dette et le déficit ont augmenté de façon vertigineuse. Le nouveau gouvernement, dirigé par le premier ministre Mark Carney, met clairement l’accent sur l’économie canadienne. Il ne faut pas oublier que M. Carney est un économiste et un mondialiste. De plus, il est reconnu et respecté à l’échelle internationale. Aussi utile que cela puisse être, les entreprises ont besoin de résultats, et la confiance en découle. Par conséquent, Mark Carney a probablement les meilleures intentions, mais il faut régler le problème.

M. Hyder a lancé un dernier appel à l’action : promouvoir le Canada aux Canadiens. Nous devons regarder à l’intérieur pour trouver un équilibre.

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