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ACIFA | Association Canadienne des Institutions Financières En Assurance

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Troy Woodland

L’assurance médicale de voyage est primordiale pour les voyageurs canadiens

11 septembre 2025 by Troy Woodland

Par Keith Martin, directeur général de l’Association canadienne des institutions financières en assurance

Vous pensez peut-être que votre couverture d’assurance maladie vous suit partout où vous allez, même à l’étranger. Mais dès que vous quittez votre province ou votre territoire, cette couverture est limitée. D’où l’importance de se poser la question suivante : qu’est-ce que l’assurance voyage et en ai-je besoin?

Cette assurance peut comprendre plusieurs types de couverture, mais la plus importante (et probablement la moins bien comprise) est l’assurance médicale de voyage. Elle couvre le coût des soins médicaux d’urgence lorsque vous êtes à l’extérieur de votre province/territoire ou du pays, que votre régime de santé publique ou votre carte de crédit pourrait ne pas rembourser complètement.

Qu’est-ce que l’assurance médicale de voyage?

L’assurance médicale de voyage est un type de couverture spécifique, conçu pour vous protéger contre toute urgence médicale qui pourrait survenir pendant un voyage à l’extérieur de votre province/territoire ou du pays.

Elle est différente de l’assurance voyage, dont la portée est plus générale et qui peut comprendre une protection contre les annulations, les retards et la perte de bagages. Bien que ces éléments soient primordiaux pour certains voyageurs, le présent article porte seulement sur la couverture des soins médicaux, soit les soins admissibles, ceux qui ne le sont pas et la façon de vous assurer que vous êtes bien protégé.  

Pourquoi le régime d’assurance santé provincial n’est-il pas suffisant?

L’assurance médicale de voyage aide à payer le coût (souvent élevé) des traitements urgents, des hospitalisations, des chirurgies, des tests diagnostiques et des médicaments sur ordonnance.

Votre régime de santé publique offre une protection complète lorsque vous êtes à la maison, mais cette protection devient très limitée à l’étranger. Même un court voyage peut vous exposer à des coûts directs élevés.

Même un déplacement au Canada peut entraîner des lacunes. Bien que les rendez-vous chez le médecin ou à l’hôpital soient couverts entre les provinces et territoires, les services comme le transport en ambulance, les médicaments sur ordonnance ou les soins en clinique externe ne le sont pas nécessairement. L’assurance pour les voyages intérieurs, qui comprend parfois des polices médicales à plus grande portée, peut aider à combler les lacunes.

Sans protection adéquate, vous pourriez devoir payer ces coûts vous-même.

Que couvre habituellement une assurance médicale de voyage?

Bien que les polices varient, l’assurance médicale de voyage couvre généralement ce qui suit :

  • Traitements médicaux urgents
  • Hospitalisations et chirurgies
  • Tests diagnostiques et analyses de laboratoire
  • Médicaments sur ordonnance
  • Transport/évacuation médicale d’urgence

Plusieurs polices offrent également une assistance médicale en tout temps. Vous avez donc accès à du soutien si une urgence médicale survient alors que vous être en voyage.

Mythes les plus courants

Il est facile d’assumer que vous êtes couvert, mais bon nombre de voyageurs apprennent à leurs dépens que ce n’est pas le cas. Voici quelques-unes des mythes les plus courants :

  • « Ma carte de crédit me couvre. » Certaines cartes offrent une couverture médicale limitée, mais cela dépend du type de carte, de votre âge et de la durée de votre voyage. Il est primordial de lire tous les détails.

  • « Je suis en bonne santé, je n’en ai pas besoin. » Même le traitement d’une blessure ou d’une maladie bénigne peut entraîner des coûts élevés à l’étranger. De plus, il est probable que vous fassiez plus d’activités lorsque vous voyagez (comme des aventures en plein air ou des excursions). Vous augmentez ainsi les risques de nécessiter des soins.

  • « Le gouvernement de ma province va me rembourser. » Dans le meilleur des cas, les soins prodigués à l’étranger ne sont que partiellement remboursés.

Qui a besoin d’une assurance médicale de voyage et quels éléments sont importants?

Si vous voyagez à l’extérieur de votre province ou territoire, vous devez envisager de souscrire une assurance médicale de voyage. Une urgence est vite arrivée, et même un court séjour loin de la maison peut se transformer en cauchemar financier en raison des frais médicaux élevés imprévus.

Cela dit, les assurances médicales de voyage ne sont pas toutes créées égales. Avant d’acheter une police, prenez le temps de passer en revue ce qui est admissible et si elle répond à vos besoins. Voici quelques éléments à prendre en considération :

  • Troubles médicaux préexistants : assurez-vous que la police couvre les troubles médicaux préexistants.
  • Limites de la couverture et exclusions : lisez bien les détails (souvent en petits caractères) pour savoir ce qui est couvert et ce qui ne l’est pas.
  • Avantages actuels : votre carte de crédit ou même votre employeur peut offrir une certaine couverture, mais si elle n’est pas suffisante, envisagez de la compléter avec une autre assurance.
  • Fréquence des voyages : si vous voyagez souvent, une police annuelle pourrait être plus appropriée et rentable que d’acheter une police pour chaque voyage.

Discutez avec une compagnie d’assurance autorisée pour trouver la meilleure option vous vos besoins et votre budget.

Planifier et voyager la tête tranquille

Les voyages sont une belle occasion d’explorer, de rencontrer des gens et de refaire le plein d’énergie, mais des imprévus peuvent survenir. Une maladie ou une blessure soudaine peut transformer un voyage en situation stressante et coûteuse.

L’assurance médicale de voyage vous protège contre une telle éventualité. En comprenant bien ce qui est couvert, en posant les bonnes questions et en choisissant la police adéquate, vous pourrez voyager la tête tranquille.

Les membres de l’ACIFA se sont engagés à vous aider à prendre des décisions éclairées en matière d’assurance. L’assurance médicale de voyage fait partie de ces décisions essentielles et il s’agit d’un outil judicieux pour tout voyageur.

Filed Under: Connaissances

L’importance de comprendre la différence entre l’assurance hypothécaire et l’assurance protection hypothécaire

25 juin 2025 by Troy Woodland

Par Keith Martin, directeur général de l’Association canadienne des institutions financières en assurance

L’achat d’une habitation est une des décisions financières les plus importantes que prennent les Canadiens. Cet achat implique également toute une série d’options d’assurance, certaines obligatoires, d’autres facultatives, qui peuvent prêter à confusion. Une des idées fausses les plus courantes est que l’assurance hypothécaire et l’assurance protection hypothécaire désignent le même produit.

Ce n’est pas le cas.

Confondre ces produits peut exposer votre famille et vous à des risques financiers. Par exemple, l’assurance prêt hypothécaire, souvent appelée simplement « assurance hypothécaire », ne vous protège pas, vous ou vos proches, en cas d’imprévu, comme une perte d’emploi, une invalidité, ou un décès. Elle protège plutôt votre prêteur en couvrant les pertes si vous ne pouvez plus payer votre hypothèque.

L’assurance protection hypothécaire (aussi connue sous le nom d’assurance protection de crédit [APC]) paye aussi directement votre prêteur, mais elle rembourse vos dettes en votre nom si un événement couvert survient dans votre vie afin de réduire ou de payer entièrement votre hypothèque ainsi que de protéger la stabilité financière de votre famille.

L’APC a pour but d’aider votre famille et vous en courant le reste du montant assuré de votre hypothèque, jusqu’au montant maximum indiqué sur votre certificat d’assurance. Ce montant peut être différent de votre solde hypothécaire, selon les modalités et la protection que vous avez choisie.

L’importance de cette distinction

Confondre l’assurance prêt hypothécaire et l’assurance protection hypothécaire peut créer un manque grave de couverture. L’assurance prêt hypothécaire, couramment appelée « assurance hypothécaire », est obligatoire lorsque la mise de fonds de l’acheteur représente moins de 20 % de la valeur de la propriété. Ce type d’assurance est réglementé par le gouvernement fédéral et protège le prêteur, pas vous. Si vous vous trouvez dans l’impossibilité de rembourser votre prêt hypothécaire, l’assureur (par exemple, la SCHL, Sagen ou Canada Guaranty) rembourse le prêteur pour la perte subie.

Cette protection aide à stabiliser le marché immobilier canadien et permet à plus de gens d’acheter une propriété avec une mise de fonds moindre, mais elle n’aide pas les familles à rester dans la résidence si un événement malheureux se produit.

C’est là que l’assurance protection hypothécaire prend tout son sens. L’APC vous offre la tranquillité d’esprit, car elle vous permet de faire face à vos versements hypothécaires lorsque vous traversez une période difficile. Sans cette assurance ou sans une autre forme d’assurance personnelle, vous pouvez penser que vous avez une protection alors que ce n’est pas le cas.

En comprenant la différence, les Canadiens peuvent prendre des décisions éclairées, éviter des difficultés financières imprévues, et faire en sorte que leurs proches soient protégés dans les moments les plus importants.

Voici de plus près les différences entre ces deux types d’assurance :

L’assurance hypothécaire

L’assurance-prêt hypothécaire, communément appelée assurance hypothécaire, est généralement exigée par les prêteurs lorsqu’une personne qui achète une habitation dispose d’une mise de fonds inférieure à 20 % du prix. Cette assurance protège le prêteur, et non l’emprunteur. Si un emprunteur se trouve dans l’impossibilité de rembourser son prêt hypothécaire, l’assureur (par exemple, la SCHL, Sagen, ou Canada Guaranty) rembourse le prêteur pour la perte subie.

L’assurance-prêt hypothécaire est réglementée par le gouvernement fédéral et représente un outil important pour maintenir la stabilité du marché immobilier. Il permet à davantage de Canadiens d’accéder à la propriété grâce à des mises de fonds moins élevées, mais là encore, son objectif est de protéger les prêteurs, et non les emprunteurs ou leurs familles.

L’assurance protection hypothécaire

L’assurance protection hypothécaire, ou assurance protection de crédit (APC) pour un prêt hypothécaire, est un produit d’assurance-groupe facultatif conçu pour protéger l’emprunteur et sa famille si un événement couvert survient. Le processus d’application pour ce type de produit est très simple : il suffit généralement de répondre à quelques questions sur votre santé. Elle est offerte par des institutions financières ainsi que par des courtiers d’assurance affiliés à des sociétés de courtage.

Si vous choisissez de souscrire une assurance protection hypothécaire, elle peut vous apporter un soutien financier dans des circonstances couvertes, notamment un décès, une maladie grave, une invalidité, ou une perte involontaire d’emploi. Dans ce cas, l’assureur peut vous aider à rembourser une partie ou la totalité du solde de votre prêt hypothécaire, ou encore vous aider à continuer à faire vos paiements hypothécaires en cas d’invalidité ou de perte d’emploi. Cette couverture peut réduire la pression financière pendant une période déjà éprouvante, et aider votre famille à conserver son logement.

Contrairement à l’assurance hypothécaire, l’APC est conçue dans votre intérêt, et non dans celui de votre prêteur. Elle vous offre de la tranquillité d’esprit et un soutien financier dans les moments difficiles.

Ce qui est plus important encore, c’est que 80 % des propriétaires canadiens ne sont pas assurés ou ne sont pas suffisamment assurés avec leur assurance vie traditionnelle (source : rapport de 2023 de l’ACIFA et la LIMRA). L’assurance protection hypothécaire peut jouer un rôle clé pour combler la lacune importante dans la protection, particulièrement pour les personnes qui n’ont pas d’assurance vie appropriée.

Conclusion

Lorsque vous comprenez la différence entre l’assurance hypothécaire et l’assurance protection hypothécaire, vous évitez un faux sentiment de sécurité. À mesure que vous planifiez votre avenir financier, consultez votre institution financière, votre courtier d’assurance, ou votre conseiller financier afin de comprendre quelle couverture est obligatoire, ce qui est facultatif, et ce qui correspond le mieux aux besoins de votre famille et à votre plan financier général.

Filed Under: Connaissances

Résumé de la réception de juin du conseil d’administration de l’ACIFA, tenue dans les locaux de RBC Assurances et avec comme invité Goldy Hyder, président et chef de la direction du Conseil canadien des affaires

3 juin 2025 by Troy Woodland

Date : 3 juin 2025
Lieu : RBC Assurances, 155, rue Wellington O., 11e étage, Toronto (Ontario)  M5V 3K7

Le 3 juin dernier, l’ACIFA a tenu sa deuxième réception en personne de l’année dans les locaux de RBC Assurances au centre-ville de Toronto. Après quelques verres et hors-d’œuvre, Julie Gaudry, vice-présidente du développement des produits d’assurance chez RBC et membre du conseil d’administration de l’ACIFA en vue de la présentation du conférencier fort respecté, Goldy Hyder, président et chef de la direction du Conseil canadien des affaires.

M. Hyder a commencé son discours en remerciant le président américain, Donald Trump, pour l’unification du Canada dans l’ensemble des provinces et des langues. M. Trump a profondément bouleversé les Canadiens, ce qui leur a donné l’occasion de s’unir au lieu de rester un pays divisé. M. Hyder a ensuite parlé de la complaisance historique du Canada avec son économie particulière : notre plus important partenaire commercial a toujours été les États-Unis. Maintenant que notre économie est menacée, le Canada a décidé d’élargir ses horizons.

Le monde évolue, et le Canada doit suivre la vague. Des changements monumentaux s’opèrent aux États-Unis. M. Hyder a expliqué que nos voisins souhaitent ce bouleversement politique et économique depuis longtemps. Depuis les années 2000, on peut constater que les États-Unis ont entrepris une modification de leur économie. Maintenant, lorsque Donald Trump demande à l’Américain moyen si sa situation s’est améliorée depuis les dernières décennies, la réponse penche majoritairement vers un sentiment sociopolitique isolationniste.

M. Hyder a expliqué qu’il passait beaucoup de temps à essayer de comprendre le raisonnement de l’Américain moyen. Alors que les États-Unis sont divisés, l’élection n’était pourtant pas serrée : Trump l’a emporté haut la main. Qu’est-ce que cela nous apprend sur les Américains? Les millions de personnes qui ont voté pour lui ne sont pas toutes racistes, sexistes et fanatiques. Dans ses discours, Trump a trouvé un écho auprès de la classe ouvrière, de l’Américain moyen. M. Hyder a indiqué que nous devons nous préparer à une autre période de 12 ans de « Make America Great Again ». Où cela mènera-t-il les Canadiens? Que cela signifie-t-il pour le Canada? En bref, nous devons gérer les éléments en notre contrôle. Le Canada doit s’adapter. Nous ne pouvons pas continuellement blâmer les Américains pour le fait que nous dépendons d’eux. Nous devons apporter des ajustements et chercher ailleurs pour assurer notre croissance économique.

D’ailleurs, d’où provient la croissance? Le Canada est entouré d’océans et partage une frontière avec les États-Unis, ce qui signifie que géographiquement, nous sommes relativement en sécurité. Historiquement, le Canada s’est enclavé lui-même en vendant ses abondantes ressources avec notre voisin du sud. À la lumière des guerres commerciales imposées par Trump, la situation est en train de changer. Le Canada se diversifie. Maintenant, la question qu’on se pose est « Comment pouvons-nous nous débrouiller? ». Pour M. Hyder, la réponse est simple : notre réglementation. Étonnamment, le Canada n’a pas besoin de plus de règlements, mais moins. La réglementation limite nos efforts commerciaux, ce qui nous nuit fortement. Le changement est inévitable, mais la position géographique reste la même. Nous ferons toujours des affaires avec les États-Unis, mais maintenant, nous devons simplement en faire ailleurs également.

Mis à part le commerce international, le Canada compte de nombreuses barrières commerciales interprovinciales. M. Hyder a précisé que les programmes sociaux que les Canadiens adorent, qui font du Canada ce qu’il est, seraient mieux soutenus si nous facilitons le commerce entre les administrations canadiennes. Nous devons bâtir une infrastructure, comme des voies ferrées, pour assurer une mobilisation dans l’ensemble du pays. Pour ce faire, les gouvernements provinciaux doivent agir rapidement et judicieusement pour créer l’infrastructure nécessaire.

M. Hyder a conclu sa présentation en soulignant que la Maison-Blanche riposte fortement à l’égard du Canada. Nous devons soit l’ignorer, soit répondre de façon appropriée. Nous ne pouvons pas faire une obsession sinon nous serons mis hors jeu.

Mme Gaudry a ensuite ouvert la séance de questions.

Une personne a demandé ce que les Canadiens peuvent faire pendant que nous bâtissons l’infrastructure requise. M. Hyder a répondu que nous devons commencer à enlever les barrières commerciales interprovinciales qui entravent et interrompent le commerce. Il faudra du temps pour bâtir l’infrastructure, mais nos efforts commerciaux internes sont un élément que nous pouvons modifier maintenant. M. Hyder a ajouté que le gouvernement libéral précédent a perdu le vaste consensus sur l’immigration puisque la population ne voyait plus cette dernière comme étant un facteur de croissance. Le PIB canadien par habitant est stagnant depuis une décennie, et les Canadiens en ont assez. La majorité de notre croissance est stimulée par les augmentations de population, mais ce n’est pas suffisant. Nous devons aussi assurer une croissance intérieure.

Une autre personne a demandé à M. Hyder quelles sont les meilleures façons, d’un point de vue commercial, de susciter des changements auprès des organismes de réglementation. Il a répondu qu’il fallait obtenir un consensus et établir des partenariats. Nous devons trouver des alliés insoupçonnés. M. Hyder a indiqué que la conscience collective des Canadiens est forte. Il a confiance en l’unité du pays. Il a insisté sur le fait que nous devons laisser la politique et notre ego de côté et trouver un terrain d’entente. L’union fait la force. La croissance économique et la stabilité prévalent afin de soutenir les causes et les programmes sociaux.

La dernière question portait sur le fait que le gouvernement actuel est minoritaire. Qu’arrivera-t-il si certaines provinces veulent « faire autrement »? La croissance sera touchée, non? M. Hyder a répondu que, pendant le mandat du gouvernement précédent, la dette et le déficit ont augmenté de façon vertigineuse. Le nouveau gouvernement, dirigé par le premier ministre Mark Carney, met clairement l’accent sur l’économie canadienne. Il ne faut pas oublier que M. Carney est un économiste et un mondialiste. De plus, il est reconnu et respecté à l’échelle internationale. Aussi utile que cela puisse être, les entreprises ont besoin de résultats, et la confiance en découle. Par conséquent, Mark Carney a probablement les meilleures intentions, mais il faut régler le problème.

M. Hyder a lancé un dernier appel à l’action : promouvoir le Canada aux Canadiens. Nous devons regarder à l’intérieur pour trouver un équilibre.

Filed Under: Événements

Résumé du webinaire de l’ACIFA – intiulé Problèmes liés à la cybersécurité dans l’industrie de l’assurance – Risques et mesures d’atténuation

6 mai 2025 by Troy Woodland

BOXX Insurance Inc: www.boxxinsurance.com

Le 6 mai dernier, l’ACIFA a tenu un webinaire intitulé « Problèmes liés à la cybersécurité dans l’industrie de l’assurance – Risques et mesures d’atténuation ». L’analyse de recherche de l’ACIFA, Robyn Jennings, a animé le webinaire. Elle était accompagnée d’un grand spécialiste de la cybersécurité : Neil Jardine, dirigeant principal de l’exploitation informatique et des réclamations chez BOXX Insurance. La discussion portait essentiellement sur la prévalence des cybermenaces et les façons dont les institutions financières peuvent se protéger contre les atteintes à la sécurité informatique et la cybercriminalité.

De nombreux représentants des 14 entreprises membres et des 12 entreprises associées de l’ACIFA ont participé à ce webinaire, ainsi que des représentants d’associations sectorielles connexes, notamment l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes et l’Association canadienne de l’assurance voyage. Des représentants de plusieurs organismes de réglementation des assurances et des services financiers ainsi que d’organismes d’élaboration des politiques ont également participé au webinaire, notamment les organismes gouvernementaux suivants :

  • Insurance Council of British Columbia
  • Gouvernement de la Colombie-Britannique
  • Gouvernement de l’Alberta
  • Autorité des marchés financiers (AMF) du Québec
  • Autorité ontarienne de réglementation des services financiers
  • Agence de la consommation en matière financière du Canada
  • Ministère des Finances du Canada

R. Jennings a commencé le webinaire en remerciant Neal Jardine et en lui demandant pourquoi il a décidé de faire carrière dans le domaine de la cybersécurité. Il a précisé qu’il s’intéressait depuis longtemps à ce sujet, mais que lorsqu’il est arrivé dans le secteur de l’assurance en 2005, le sujet n’était pas encore une priorité. La situation a changé en 2014, lorsque les réclamations liées à la cybersécurité ont commencé à apparaître. À l’origine, bon nombre d’entre elles étaient gérées par des avocats. N. Jardine était curieux de savoir comment les pirates informatiques accédaient à divers ordinateurs centraux, ce qu’ils y faisaient et si de nouveaux vecteurs d’attaque apparaissaient. C’est ainsi qu’il a commencé à s’orienter progressivement vers la cybersécurité et le soutien aux entreprises qui se remettent de cyberattaques. 

N. Jardine a expliqué ce que signifie la cybersécurité traditionnelle et en quoi BOXX Insurance se distingue des autres entreprises du secteur. Dans les années 1980, le marché traditionnel de la cybersécurité était axé sur la cyberassurance basée sur les applications, ce qui consistait à poser une série de questions aux entreprises afin d’évaluer les mesures qu’elles avaient mises en place. Il s’agissait d’un processus de vérification ponctuel. Cependant, le problème lié à cette approche est que les vecteurs d’attaque sur le marché de la cybersécurité évoluent en permanence. Les menaces évoluent, et les mesures de protection qu’une entreprise avait mises en place il y a un mois peuvent devenir inefficaces par la suite. Il a comparé la cyberassurance traditionnelle à l’authentification multifactorielle (AMF). Il y a cinq ans, les membres du secteur pensaient que l’AMF offrait une protection infaillible. Si l’AMF présente toujours des avantages, elle n’est toutefois pas aussi efficace que ce que nous pensions initialement, car les pirates informatiques ont trouvé des moyens de la contourner.

L’assurance traditionnelle reposait initialement sur un format de questions-réponses, suivi d’une souscription. Aujourd’hui, la souscription a évolué vers une approche plus dynamique qui combine la technologie et les modèles traditionnels. Les clients continuent de passer par un courtier pour comprendre la cyberassurance et souscrire une police. Sans doute, l’aspect le plus intéressant de cette application est le domaine du client, car il permet aux assureurs d’adopter un style d’assurance plus moderne, qui consiste à sonder le client à partir d’un port externe. Le sondage de port est une analyse de sécurité qui permet d’évaluer les sites exposés à des fuites, les atteintes à la sécurité des données, les balayages de mots-clés sur Internet, etc. Ainsi, alors que l’assurance traditionnelle repose sur un système de questions-réponses ponctuel, BOXX Insurance s’est orientée vers un modèle de souscription qui effectue des analyses et des vérifications tout au long de la durée du contrat, et pas seulement au moment de la souscription. Il s’agit ici d’adopter des modèles proactifs plutôt que réactifs.

L’assurance ne doit pas se limiter à un simple transfert de perte, mais doit également servir de moyen de prévention. De nombreuses polices de cyberassurance fournissent désormais aux clients des outils pour gérer les attaques potentielles. BOXX Insurance évolue vers un environnement interconnecté, où elle fait partie des services de cyberprévention de ses clients. Cette approche est particulièrement avantageuse pour les petites et moyennes entreprises (PME), qui sont nombreuses au Canada. N. Jardine a souligné qu’à l’avenir, la plupart des clients de cyberassurance seront des PME qui n’ont pas accès à ces services de manière indépendante.

R. Jennings a demandé si les grandes institutions financières (IF) ou les petites et moyennes entreprises (PME) étaient plus exposées aux cyberattaques, ou si le risque était le même. N. Jardine a expliqué que les grandes institutions financières étaient autrefois considérées comme les principales cibles des cyberattaques, mais que ce n’est plus le cas aujourd’hui, car ces organisations ont déjà mis en place des mesures de cybersécurité robustes. Récemment, BOXX Insurance a observé que les grandes entreprises cherchent à renforcer leurs chaînes d’approvisionnement, notamment auprès des PME avec lesquelles elles traitent, car ce domaine est vulnérable. Les atteintes à la sécurité dans la chaîne d’approvisionnement peuvent nuire à la réputation des institutions financières et compromettre leurs activités, car elles dépendent de ces petites organisations, qui sont plus vulnérables. De plus, au Canada, les grandes entreprises sont moins nombreuses que les petites. Par conséquent, les pirates informatiques ont davantage d’options et d’occasions auprès des PME.

Dans le cas de l’ACIFA, N. Jardine a expliqué que les membres de l’association seraient probablement intéressés par une assurance contre les risques liés à l’interruption contingente des activités. Les membres de l’ACIFA sont exposés en raison de leurs fournisseurs, et non en raison des lacunes de leur réseau. Les grandes institutions financières souhaitent surveiller et recenser les fuites tout au long de leur chaîne d’approvisionnement afin de déterminer si elles souhaitent continuer à collaborer avec une entreprise donnée ou diversifier leurs activités.

R. Jennings a demandé à N. Jardine de donner un exemple concret de cyberattaque et d’expliquer comment les organisations devraient ou ne devraient pas réagir. Il a souligné qu’il existe plusieurs types de cyberattaques, mais que la criminalité financière et la fraude sont les plus courantes. Ce type d’activité est le plus lucratif et ne nécessite pas de moyens sophistiqués. Un exemple typique est la fraude par courriel : les pirates informatiques déterminent qu’une entreprise fait affaire avec une autre, soit à partir de publications sur les réseaux sociaux, soit à partir de publicités en ligne. Ils rédigeront ensuite une chaîne de courriels qui semblera provenir du président de l’une des entreprises et adressée à l’autre entreprise, dans laquelle ils décriront en détail une conversation qui confirme le paiement d’un service ou d’une technologie vocale. Cette chaîne de courriels sera transmise au service des comptes payables, avec le faux courriel du président en copie, pour demander le paiement. Si le personnel chargé des comptes payables décide de vérifier auprès de son président, il utilise souvent le courriel mis en copie, qui sera presque identique au courriel réel du président. Bref, ces employés discutent avec la personne malveillante qui se fait passer pour le président. Il y a quelques années, les pirates informatiques s’introduisaient dans les comptes de messagerie pour y trouver de vraies factures. Aujourd’hui, grâce à l’AMF, ils ont pris du recul, mais continuent de créer des courriels et des factures qui semblent authentiques.

Quelles mesures les institutions financières doivent-elles prendre alors? BOXX Insurance recommande à ses clients d’envoyer chaque année à leurs clients un avis pour confirmer que leurs données bancaires n’ont pas changé. Le client doit appeler l’institution financière à un numéro désigné et prédéfini pour fournir ces nouvelles informations, si les données bancaires ont changé.

Auparavant, les groupes de rançonneurs infiltraient le système dorsal ou le système de données d’une organisation, cryptaient tout, puis volaient les données. L’inconvénient de cette méthode tient au fait que le vol de données nécessite beaucoup de temps et d’efforts. En effet, il faut disposer d’un système performant pour mener une opération d’une telle ampleur. Au fur et à mesure que ces cyberattaques s’intensifiaient, de nombreuses entreprises ont pris conscience de la situation et ont commencé à utiliser des sauvegardes redondantes en dehors de leurs systèmes dorsaux pour conserver leurs données. Cette évolution a incité les groupes de rançonneurs à passer du rançonnage en tant que service au rançonnage en tant qu’exfiltration de données. Aujourd’hui, les groupes de rançonneurs déploient de petits programmes qui peuvent être intégrés à des composants logiciels, comme les courriels, pour infiltrer le système d’une entreprise et siphonner ses données. Les pirates informatiques extorquent ensuite de l’argent à l’entreprise en menaçant de publier ces données en ligne, souvent sur le Web clandestin. 

Il y a quelques dizaines d’années, les pirates informatiques agissaient souvent seuls. Aujourd’hui, les pirates informatiques, ou cybercriminels, font plus souvent partie de groupes organisés. Bien que des pirates informatiques individuels existent toujours, la majorité de ces criminels fonctionnent comme des entreprises. Ils ont souvent un président, plusieurs divisions et une équipe de codage. Selon les informations recueillies par le FBI aux États-Unis, certaines de ces organisations disposent même de services des ressources humaines et versent des primes de fidélisation à leurs employés. R. Jennings a demandé si ces criminels agissent en tant qu’organisations établies et si cette structure permet de les repérer plus facilement. N. Jardine a précisé que cette structure à la fois facilite et complique la tâche de les trouver. Un grand nombre de ces organisations criminelles sont présentes sur le Web clandestin, notamment sur des sites où elles publient la liste de leurs victimes et indiquent où les informations sont à vendre. Il est facile d’obtenir ces informations, mais il est difficile de trouver le groupe physique. Ils masquent souvent leurs adresses IP ou ciblent des régions du monde différentes de leur emplacement réel. Certains pays ont des lois moins strictes en matière de cybercriminalité. En fait, certains de ces groupes sont même soutenus par l’État, car les gouvernements y voient un moyen de générer des revenus. Le problème est que lorsqu’un membre d’un de ces groupes est arrêté, les autres membres se dispersent et forment leurs propres organisations, ce qui augmente le nombre d’organisations criminelles actives.

Certaines de ces organisations se décrivent elles-mêmes comme des gangs. À leur avis, si vous payez une facture ou modifiez vos coordonnées bancaires parce que vous avez été ciblé, vous avez commis une erreur et devez donc assumer la responsabilité. Il y a plusieurs décennies, on disait que le courriel était le moyen de communication le plus fiable. Aujourd’hui, c’est tout le contraire : le courriel n’est plus un moyen sûr de communiquer.

R. Jennings a demandé comment s’établit l’équilibre entre les règlements gouvernementaux sur la cybersécurité et les mesures de protection mises en place par les organisations. L’un est-il plus important que l’autre? N. Jardine a répondu que les deux sont essentiels pour relever ce défi. Les institutions financières ont une responsabilité interne, tout comme le gouvernement. On lui a demandé s’il pensait que le gouvernement devrait adopter une loi pour rendre obligatoire la souscription d’une cyberassurance pour les entreprises. À son avis, il ne s’agit pas d’un moyen efficace pour protéger les organisations. Il recommande plutôt que le gouvernement définisse des exigences que les entreprises doivent respecter, de manière à ce que chaque entreprise soit libre de décider comment gérer les risques. R. Jennings a posé une question de suivi au sujet de la dimension internationale de la cybercriminalité et des mécanismes de protection mis en place par les gouvernements par rapport à ceux des organisations. N. Jardine a fait remarquer que, bien que la cybercriminalité ne connaisse pas de frontières, certains pays ou certaines régions d’un même pays sont plus fréquemment visés que d’autres. Les États-Unis sont le pays le plus touché au monde par la cybercriminalité. Les cybercriminels ne choisissent pas nécessairement un endroit plutôt qu’un autre, sauf si ce choix leur est profitable. En ce qui concerne la réglementation internationale sur la cybercriminalité, le règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne est excellent et a incité d’autres pays à mettre en place des mécanismes de contrôle plus efficaces. Les États-Unis ont des exigences strictes en matière de déclaration, qui placent cette question au niveau des conseils d’administration. Le Canada affiche également de bons résultats en ce qui concerne ses projets de loi sur la protection de la vie privée. Il a noté que, partout dans le monde, BOXX Insurance a constaté la mise en place de meilleurs mécanismes de contrôle. Les entreprises sont de plus en plus prudentes en ce qui concerne la collecte et le traitement des données, notamment grâce à une formation adéquate de leurs employés. N. Jardine dit qu’il est content que les entreprises soient moins critiquées pour avoir subi une atteinte à la sécurité que pour ce qui a été volé et les méthodes utilisées. Il a mentionné les exemples de Google, Amazon et Microsoft, des entreprises gigantesques qui ont toutes été victimes d’atteintes à la sécurité des données et de failles de sécurité. Doivent-elles été punies pour avoir été attaquées ou pour avoir mis en place des contrôles insuffisants pour se protéger contre un tel événement, et ces mécanismes de contrôle étaient-ils raisonnables au moment de l’attaque?

N. Jardine a fait remarquer qu’une entreprise subira tôt ou tard une cyberattaque. R. Jennings lui a demandé de préciser dans quelle mesure les assureurs et les institutions financières devraient s’inquiéter dans le cadre de leurs opérations quotidiennes. N. Jardine a réaffirmé qu’il ne s’agissait pas de savoir si la situation allait se produire, mais quand. Il a ensuite expliqué que le secteur en pleine croissance de la cybercriminalité comprend les pannes des services infonuagiques causées par des problèmes chez les fournisseurs de logiciels tiers. Cette remarque renvoie à ce qui a été dit précédemment au sujet de la chaîne d’approvisionnement. Un événement comme celui-ci n’est pas nécessairement de nature malveillante, même s’il peut l’être. Par exemple, CrowdStrike a subi une panne qui n’était pas malveillante, mais qui était attribuable à une erreur de code qui avait réussi à contourner ses mécanismes de contrôle. Le côté positif est que plus le nombre de personnes qui souscrivent une cyberassurance augmente, mieux les risques sont répartis. Une meilleure répartition des risques nous permet de recueillir davantage de données, et plus nous disposons de données, mieux nous pouvons établir les primes.

Où les compagnies d’assurance sont-elles les plus vulnérables? R. Jennings a mentionné des problèmes, comme les systèmes traditionnels et la réticence à adopter les nouvelles technologies. N. Jardine a répondu qu’il s’agit là d’obstacles inhérents, car ces problèmes seront toujours présents. L’IA a permis de mener des cyberattaques plus créatives, mais les politiques en matière de cybersécurité ne prévoient aucune restriction à cet égard. Le secteur commence déjà à afficher des pertes liées à l’IA. Les gens le comprennent et l’acceptent. Des vulnérabilités sont apparues dans certains domaines, comme la responsabilité et la confidentialité. Air Canada, par exemple, a créé un robot conversationnel qui a fourni à un passager des informations erronées concernant un remboursement. Le passager a intenté une action en justice. Air Canada a fait valoir devant les tribunaux qu’elle n’était pas responsable de cette information erronée, mais les tribunaux ont rejeté cet argument et ont jugé qu’elle était responsable, car il s’agissait du robot conversationnel d’Air Canada. N. Jardine a toutefois souligné que le rejet total de l’IA et des technologies émergentes pouvait comporter des risques, car les employés seraient susceptibles de les utiliser en secret sans protection adéquate.

R. Jennings a fait remarquer que de nombreux cybercrimes sont réussis en raison des erreurs humaines. Comment les organisations peuvent-elles se protéger contre ce phénomène, compte tenu du fait qu’il y aura toujours une composante humaine dans le travail? Les entreprises doivent instaurer une culture de soutien et de transparence. La haute direction doit faire savoir à ses employés qu’ils peuvent remettre en question et contester les décisions, afin que, lorsqu’une attaque survient, un employé se sente à l’aise de communiquer avec son gestionnaire pour confirmer, par exemple, les détails d’un paiement. Les entreprises doivent éviter de blâmer leurs employés, qui sont les victimes d’une attaque, car ces cybercrimes sont très sophistiqués. R. Jennings a fait remarquer qu’il est ironique que l’interaction humaine soit indispensable pour contourner les cyberattaques au milieu de toutes ces technologies émergentes et ces mesures de sécurité. N. Jardine a exprimé son accord.

N. Jardine a mentionné des entreprises qui ne sont généralement pas considérées comme vulnérables aux cyberattaques. Certains cybercrimes ne visent pas à extraire des données, mais à paralyser le fonctionnement d’une entreprise. Les cybercriminels peuvent utiliser ce type de moyen de pression pour extorquer de l’argent à des organisations non financières, comme les compagnies d’électricité ou les hôpitaux. En parlant des hôpitaux, N. Jardine a fait remarquer que de nombreux cybercriminels évitent les hôpitaux, car leur réputation pourrait être ternie. La réputation est importante pour le bon fonctionnement de ces organisations criminelles.

Bien qu’il n’y ait pas un secteur particulier au sein de l’industrie de l’assurance, les secteurs et les organisations qui possèdent de grandes quantités de données ont tendance à être plus souvent attaqués.

Pour conclure le webinaire, R. Jennings a demandé à N. Jardine s’il était optimiste ou pessimiste quant à l’avenir de la cybercriminalité. Il a répondu qu’il était optimiste. De plus en plus de gens parlent de cybercriminalité et de cyberassurance. Les connaissances ont une grande importance. Le pire qui puisse arriver lorsqu’une cyberattaque se produit, c’est que personne n’en parle. Nous devons continuer à sensibiliser le public à cette question, sans sentiment de honte ou de préjugé.

R. Jennings a remercié N. Jardine pour sa présence et pour la conversation enrichissante, puis a invité K. Martin à conclure le webinaire.

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Dissiper tous les mythes et perceptions erronées au sujet de l’assurance protection de crédit

5 mai 2025 by Troy Woodland

Par Keith Martin, directeur exécutif, ACIFA.

Lorsqu’il est question de sécurité financière, les propriétaires et les emprunteurs ont plusieurs options pour protéger leurs proches et eux-mêmes. L’assurance protection de crédit (APC) est l’une de ces options. Elle peut fournir une couche supplémentaire de protection financière si un événement imprévu couvert survient (comme une perte d’emploi, une maladie grave, une invalidité ou un décès). Par contre, il y a plusieurs idées fausses au sujet de l’APC qui empêchent les Canadiens de bien en comprendre la valeur réelle.

À l’ACIFA, nous nous sommes engagés à aider les consommateurs à prendre des décisions financières informées en leur fournissant de l’information claire et précise sur les produits d’assurance. Examinons certains des mythes les plus courants entourant l’APC, et les faits qui les réfutent.


Premier mythe : « L’APC est la même chose d’une assurance vie ou invalidité traditionnelle. »

Réalité : L’APC a pour but de vous aider à rembourser vos dettes (p. ex., hypothèque, marge de crédit hypothécaire, prêt personnel ou solde de carte de crédit) si un événement couvert survient dans la vie de la personne assurée (comme une perte d’emploi, une invalidité, une maladie grave ou un décès).

Contrairement à l’assurance vie traditionnelle, l’APC paye directement votre prêteur pour rembourser complètement ou réduire le solde de vos produits de crédit assurés, ce qui allège le fardeau financier qui pèse sur votre famille lors d’une situation difficile. De plus, l’APC présente aussi l’avantage de ne pas avoir des étapes administratives supplémentaires à gérer pour faire les paiements à votre prêteur, ce qui donne une belle tranquillité d’esprit. Elle peut être utilisée en synergie avec d’autres polices d’assurance, dans le cadre d’un plan de protection financière complet.


Deuxième mythe : « L’APC coûte cher et ne vaut pas la peine. »

Réalité : L’APC est souvent plus abordable qu’on ne le pense. En ce qui concerne les produits de crédit renouvelable (p. ex., les cartes de crédit ou les marges de crédits), les primes sont basées sur le solde, ce qui signifie qu’elle fluctue.

Pour les prêts à terme ou les hypothèques, les primes sont basées sur le montant initial du prêt et pourraient rester fixes pour la durée de la période d’amortissement, à moins que le prêt soit refinancé ou modifié.

Le coût de l’APC est généralement établi selon divers facteurs, comme le solde ou le paiement assuré et l’âge de la personne. Dans bien des cas, la couverture entre en vigueur immédiatement sans devoir remplir des questionnaires médicaux et de santé.

Étant donné que l’APC est offerte dans le cadre d’une police collective plutôt qu’un régime souscrit individuellement, elle offre aux Canadiens une protection concurrentielle à un prix « de groupe ».


Troisième mythe : « Le processus de réclamation relatif à l’APC est complexe et rarement concluant. »

Réalité : L’APC paye des montants comparables aux autres types d’assurance. Comme tout autre produit d’assurance, les polices d’APC ont des limites et des exclusions, et les réclamations doivent respecter les critères d’admissibilité indiqués dans le certificat d’assurance.

Lorsqu’une demande de réclamation est envoyée et que les documents à l’appui sont examinés et validés, les prestations d’APC approuvées sont versées directement pour le produit de crédit assuré, ce qui réduit (voire élimine) le solde pendant les situations financières difficiles.

Que ce soit une perte d’emploi, une invalidité, une maladie grave ou un décès, l’APC est conçue pour offrir du soutien rapidement. Et comme le secteur canadien des services financiers est réglementé, les fournisseurs d’APC doivent respecter des lignes directrices rigoureuses pour assurer l’équité et la transparence.


Quatrième mythe : « Si j’ai déjà une assurance hypothécaire, je n’ai pas besoin d’APC. »

Réalité : L’assurance hypothécaire et l’APC n’ont pas les mêmes objectifs.

  • L’assurance hypothécaire « par défaut » (qui est souvent exigée par les prêteurs lorsque les emprunteurs ont une mise de fonds inférieure) protège le prêteur et non l’emprunteur s’il y a un défaut de paiement. Elle est obligatoire et requise par le gouvernement fédéral pour toutes les hypothèques où les emprunteurs ont une mise de fonds de moins de 20 % du prix de la maison.
  • L’APC, quant à elle, est facultative et protège l’emprunteur et sa famille. Elle aide à payer le solde du prêt (hypothécaire ou autre) si un événement couvert survient dans la vie de la personne assurée (comme un décès, une maladie grave, une invalidité ou une perte d’emploi). Ces produits ne sont pas interchangeables, et les propriétaires doivent envisager de souscrire une APC qui convient à leur plan financier global.

Cinquième mythe : « L’APC est automatiquement incluse dans mon prêt ou mon hypothèque. »

Réalité : L’APC est entièrement facultative, et nécessite le consentement explicite de l’emprunteur avant d’être ajoutée au produit de crédit.

Bien que certains emprunteurs puissent choisir d’appliquer l’APC au moment de contracter ou de renouveler le prêt (hypothécaire ou autre), il ne sont pas obligés de le faire. Les prêteurs et les distributeurs fiables offrant de l’APC veillent à ce que les consommateurs comprennent bien les modalités et les conditions pour le versement des prestations avant de souscrire une APC. Les consommateurs doivent examiner attentivement leurs options de couverture et poser des questions pour s’assurer qu’ils prennent la bonne décision pour leur situation financière.


Dernières réflexions : l’APC convient-elle à votre situation?

L’APC n’est pas une solution unique, mais elle peut être un outil précieux pour les Canadiens qui veulent assurer leur avenir financier.

Si vous avez des dettes (que ce soit une hypothèque, un prêt personnel, une carte de crédit ou une marge de crédit), l’APC peut vous offrir une protection en vous aidant à gérer ces obligations dans l’éventualité où un événement couvert survient. Elle ajoute une couche de protection financière, qui complète les produits d’assurance traditionnelle, ce qui en fait une option très intéressante pour bien des emprunteurs.

Avant de prendre une décision, prenez le temps de passer en revue vos besoins financiers, posez des questions et consultez votre prêteur ou votre compagnie d’assurance pour déterminer si l’APC convient à votre plan financier.

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Protéger votre maison et vos finances : le rôle de la protection du crédit et de l’assurance vie pour les propriétaires canadiens

25 avril 2025 by Troy Woodland

Par Keith Martin, directeur exécutif, ACIFA.

Posséder une maison est l’un des plus importants investissements que vous pouvez faire. Mais qu’arriverait-il si la vie vous réserve une mauvaise surprise? Que ce soit une maladie, une invalidité, une perte d’emploi ou même un décès, tous ces événements peuvent avoir une lourde incidence sur votre capacité à respecter vos obligations financières, notamment vos paiements hypothécaires. C’est alors qu’entrent en jeu l’assurance maladie grave, l’assurance invalidité, l’assurance en cas de perte d’emploi et l’assurance vie : elles peuvent fournir la protection nécessaire pour vous aider, vous et votre famille, à être à l’abri financièrement même face à l’adversité.

Êtes-vous protégé? Le manque de couverture : une réalité

Une récente recherche de l’ACIFA et la LIMRA [LIEN] révèle une tendance inquiétante : 80 % des propriétaires canadiens interrogés ne sont pas assurés ou ne sont pas suffisamment assurés avec leur assurance vie traditionnelle. Cela comprend la protection offerte par l’assurance vie temporaire, l’assurance vie entière, l’assurance vie universelle et l’assurance vie pour salariés. Selon les lignes directrices générales publiées par l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, les propriétaires devraient envisager une assurance vie représentant de 7 à 10 années de revenu. Par contre, de nombreux ménages semblent être loin de cette protection idéale, ce qui augmente leur vulnérabilité financière en cas de situation problématique imprévue.

Les propriétaires à revenu élevé ne sont pas à l’abri de cette tendance. En réalité, 60 % des propriétaires à revenu élevé ne sont pas du tout assurés, et 26 % de ceux qui sont assurés ne le sont pas suffisamment [LIEN]. Ce manque de couverture peut avoir de graves conséquences, particulièrement si le soutien économique principal du ménage tombe malade ou perd son emploi.

Valeur de l’assurance protection de crédit pour les hypothèques ou les marges de crédit hypothécaires

L’assurance protection de crédit (APC) peut jouer un rôle essentiel dans la stabilité financière des propriétaires. Elle a pour but d’aider à respecter les obligations relatives aux paiements hypothécaires ou à la marge de crédit hypothécaire dans l’éventualité d’une maladie grave, d’une invalidité, d’une perte d’emploi ou d’un décès qui serait couvert(e). L’APC constitue une couche supplémentaire de protection financière. Selon le rapport de l’ACIFA publié en 2024, 55 % des propriétaires interrogés avec crédit ont une forme d’APC.

Pourquoi les propriétaires doivent-ils porter attention?

Les répercussions financières découlant d’un décès, d’une maladie grave, d’une invalidité ou d’une perte d’emploi peuvent être dévastatrices. Sans protection adéquate, les obligations financières mensuelles (p. ex., les paiements hypothécaires, les paiements d’une marge de crédit hypothécaire ou d’un prêt, les factures de services publics et les dépenses quotidiennes) peuvent devenir un véritable fardeau.

La recherche de l’ACIFA révèle que 61 % des propriétaires à faible revenu assurés croient que leur famille aurait de la difficulté à assumer les frais de subsistance s’ils perdaient leur emploi, s’ils devenaient invalides ou s’ils souffraient d’une maladie grave. Ce pourcentage grimpe à 67 % chez les propriétaires « à risque », c’est-à-dire ceux qui ont du crédit, une couverture d’assurance inadéquate et des personnes à charge. Même les familles à revenu élevé ne soient pas immunisées, les difficultés financières peuvent rapidement épuiser les économies et perturber les objectifs financiers à court et long termes.

Près de la moitié (46 %) des propriétaires sans assurance traditionnelle indiquent que le coût est la principale raison pour laquelle ils n’ont pas d’assurance vie. Ce résultat met en lumière la nécessité d’avoir des options d’assurance accessibles et abordables ainsi qu’une meilleure compréhension de la façon dont les produits comme l’APC peuvent offrir une protection financière essentielle.

Mesures concrètes que les propriétaires canadiens peuvent prendre

  1. Consulter un conseiller financier : il peut être pénible de s’y retrouver parmi les options d’assurance. Bien que l’APC soit structurée de sorte à être simple et accessible, si vous ne savez pas exactement comment elle s’inscrit dans votre plan financier général, il est préférable de consulter un conseiller financier compétent qui peut vous aider à établir un régime d’assurance qui respecte vos besoins et votre budget.
  2. Évaluer votre protection actuelle : prenez le temps de passer en revue vos polices actuelles. Votre protection est-elle cohérente avec votre revenu actuel, votre solde hypothécaire et les besoins de votre famille? En règle générale, les sources fiables en matière de littératie financière (notamment l’Agence de la consommation en matière financière du Canada) suggèrent que les ménages envisagent une couverture d’assurance équivalant à 7 à 10 ans de revenu.
  3. Explorer l’assurance protection de crédit : si vous avez une hypothèque ou une marge de crédit hypothécaire, l’APC peut offrir une protection en aidant à assumer ces obligations en cas d’imprévu majeur. Discutez-en avec votre prêteur ou un conseiller financier pour mieux comprendre vos options.
  4. Rester informé : savoir, c’est pouvoir. Informez-vous sur les produits d’assurance et la façon dont ils travaillent en synergie pour offrir une couverture complète pour votre maison et votre famille.

Assurer l’avenir

En tant que propriétaire, la protection de votre investissement et veiller à la stabilité financière de votre famille est d’une importance capitale. Une assurance maladie grave, une assurance invalidité, une assurance en cas de perte d’emploi et une assurance vie sont des couvertures essentielles qui peuvent aider à assurer la stabilité financière de votre famille et à conserver vos économies pour vos objectifs à long terme.

Le rapport de l’ACIFA est clair : de nombreux propriétaires canadiens courent un risque financier si leur couverture d’assurance est insuffisante. En étant proactif pour évaluer vos besoins, explorer vos options et investir dans la protection appropriée, vous pouvez littéralement assurer votre avenir (autant pour vous que pour vos proches).

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