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Nouvelles ACIFA

Il faut plus de temps et de communication avant de mettre fin à la couverture médicale de l’Ontario en dehors du pays

29 juillet 2019 by cafiiadmin

Lisez la transcription de la visite à la radio de Libby Znaimer avec le co-directeur exécutif de CAFII, Keith Martin, et la députée provinciale, Marit Stiles, à propos de la décision du gouvernement provincial d’annuler la couverture médicale à l’étranger pour les Ontariens.

Transcription de l’émission « Fight Back avec Libby Znaimer » sur Zoomer Radio, Lundi 29 juillet 2019

                « Traduction conforme à la transcription de l’entrevue originale menée en anglais. »

Description du balado :

Le gouvernement Ford envisage de mettre fin à l’assurance voyage à l’étranger.

La province a annoncé cette décision après une consultation publique de six jours, affirmant que le programme est coûteux et qu’il n’est pas utile aux contribuables.

La députée néo-démocrate Marit Stiles et Keith Martin, codirecteur général de l’Association canadienne des institutions financières en assurance, se sont joints à Libby Znaimer.

Libby Znaimer:  « Bienvenue! Au cours du premier segment de l’émission, nous avons discuté des Américains qui viennent au pays. Nous examinons maintenant la question des Canadiens qui partent vers le Sud, et d’une possible hausse importante du coût d’une assurance voyage pour frais médicaux, en raison d’une décision du gouvernement Ford. Vous vous souviendrez que la ministre de la Santé, Christine Elliot, avait annoncé la fin de la couverture des frais médicaux engagés à l’étranger pour les citoyens de l’Ontario. Cette décision avait été justifiée par le fait que la couverture n’offrait qu’une protection de quatre cents dollars par jour, ce qui, franchement, ne représente pas grand-chose lorsqu’on est soigné dans le système de santé américain. De plus, le vérificateur général avait signalé que ce programme était extrêmement coûteux à administrer. Le somme des remboursements versés dans le cadre du programme s’élevait à neuf millions de dollars, un montant peu élevé; et les frais d’administration représentaient près du tiers de cette somme. C’est bien la ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, qui a envoyé une lettre à cet égard. Elle a ainsi prévenu que l’accès aux soins médicaux nécessaires, exigé en vertu de la Loi canadienne sur la santé, pourrait être compromis par une telle mesure. Elle affirme aussi que cela entraînerait inévitablement une augmentation des primes pour les voyageurs ontariens. Si vous êtes une personne qui passe du temps aux États-Unis en hiver, j’aimerais beaucoup entendre ce que vous avez à dire ou si vous avez un autre avis à ce sujet, composez le 416 360 0740, ou appelez notre ligne sans frais au 1 866 740 4740. Écoutons ce qu’ont à dire ces voyageurs. Je crois ainsi comprendre que le meilleur moment pour souscrire une assurance voyage pour frais médicaux et prendre les dispositions nécessaires pour l’année suivante est le mois d’août. J’imagine donc que ces personnes sont actuellement en train d’y réfléchir. Nous passons maintenant la parole à la députée néo-démocrate Marit Stiles et à Keith Martin, codirecteur général de l’Association canadienne des institutions financières en assurance. Bonjour et bienvenue à vous deux. »

Marit Stiles: « Ça me fait plaisir d’être ici. »

Keith Martin: « Bonjour. » Je suis content d’être parmi vous. »

Libby Znaimer: « Merci d’être présents. Écoutons d’abord Marit Stiles. Que pensez-vous de l’argument selon lequel ce programme n’était tout simplement pas efficace? Certainement pas du point de vue financier. »

Marit Stiles: « Eh bien, je pense que pour beaucoup de gens, c’était la garantie qu’une certaine couverture était offerte s’ils devaient se rendre à l’extérieur du pays pour des raisons familiales ou autres. Mais je pense que les personnes qui seront durement touchées par cette décision sont, ce qu’a reconnu la ministre de la Santé de l’Ontario et n’a rien fait jusqu’à maintenant à ce sujet, celles qui présentent une condition médicale existante. Prenez par exemple les gens qui ont besoin de dialyse. Bien que ce qui était offert ne représentait qu’une goutte d’eau dans l’océan, une forme de couverture leur était garantie. Dorénavant, ils auront difficilement accès à une assurance s’ils quittent le pays pour des raisons importantes comme pour le travail ou visiter leur famille. Il s’agit d’une assurance sur laquelle beaucoup de gens comptaient. Nous en avons déjà discuté lors de l’annonce de cette mesure il y a quelques mois. Un tel changement crée beaucoup d’incertitude chez ces personnes, et j’en conviens, une réelle appréhension quant à la hausse possible des primes d’assurance. »

Libby Znaimer: « D’après ce que j’ai pu constater au sujet du programme, le remboursement moyen pour les frais médicaux s’élevait à cent vingt-sept dollars par jour. Ce n’est rien dans le contexte des soins de santé aux États-Unis. »

Marit Stiles: « Oui, absolument. Mais je crois que les personnes qui seront les plus touchées par cette décision, que nous citons toujours en exemple, sont les patients en dialyse. Pour ces gens, l’accès au remboursement des frais de soins de santé à l’étranger par l’Assurance-santé de l’Ontario est tout simplement essentiel pour leur permettre de quitter le pays, peu importe la raison. Dans le cadre de l’ancien programme de l’Assurance-santé, le remboursement s’élevait à environ deux cent dix dollars par traitement. Les frais associés à ces soins étaient ainsi partiellement couverts dans le cadre d’un voyage à l’étranger pour le travail ou pour un événement familial, ou pour toute autre raison. Et, vous savez, il s’agit de procédures de survie. Je suis donc convaincue que le gouvernement doit changer la politique et doit le faire de préférence rapidement, pour s’assurer que des gens comme eux obtiennent les soins dont ils ont besoin lorsqu’ils sont à l’étranger. »

Libby Znaimer: « Keith Martin, est-ce que l’abolition du programme entraînera inévitablement une augmentation des primes liées aux assurances voyage pour frais médicaux? »

Keith Martin: « Cela entraînera probablement une hausse des primes, mais nous devons garder à l’esprit que le montant qui était couvert par l’Assurance-santé de l’Ontario était si peu élevé, à quatre cents dollars par jour, que ce ne sera pas dramatique selon moi. Je pense que l’enjeu plus important est la rapidité à laquelle la décision est mise en œuvre. C’est si rapide que les consommateurs n’ont pas la possibilité d’assimiler réellement l’information ni de commencer à réfléchir aux options qui s’offrent à eux. Notre Association est au fait que généralement un très grand nombre de Canadiens se rendent à l’étranger sans assurance voyage pour frais médicaux ou sans une couverture adéquate. Si le gouvernement doit prendre cette mesure, sa mise en application devrait se faire sur une plus longue période. Nous suggérons au moins un an au-delà de l’échéance actuelle, soit en octobre 2019. Et il devrait mettre au point un solide plan de communication pour informer les Ontariens et Ontariennes des risques auxquels ils s’exposent en se rendant à l’étranger sans assurance voyage. Il serait catastrophique pour une famille de ne pas avoir d’assurance voyage pour frais médicaux en cas de maladie ou de blessure. En fait, Libby, selon les Centers for Medicare & Medicaid Services aux États-Unis, le coût moyen d’un séjour de trois jours à l’hôpital dans ce pays est d’environ trente mille dollars, et il est beaucoup plus élevé en cas de problème grave. Donc, à mon avis, la priorité numéro un du gouvernement est d’informer les Ontariens et Ontariennes sur les risques de voyager sans souscrire une assurance. »

Libby Znaimer: « Oui, et c’est probablement le cas, même avec le maintien de ce programme. Keith, permettez-moi de vous poser la question suivante. Existe-t-il des cas où une compagnie d’assurance qui offre ce type de couverture envoie d’abord une réclamation au gouvernement pour obtenir les premiers quatre cents dollars de frais engagés? Est-ce bien ce qui se passe? Parce que c’est ce que je crois avoir entendu dire. »

Keith Martin: « Il faudrait que je me penche sur cette question. Ce n’est pas mon interprétation de la situation. D’après ce que je comprends, le gouvernement verse au contribuable un remboursement pour les premiers quatre cents dollars de frais encourus et l’assureur privé devrait régler le reste du montant. »

Libby Znaimer: « C’est exactement ce que je me demande. Vous pensez que si c’était le cas, il en coûterait plus que 9 millions de dollars, non? »

Keith Martin: « Eh bien, je crois que les statistiques du gouvernement sont fiables. Je pense qu’il est vrai que le montant des remboursements versés par le gouvernement n’est pas élevé. Et donc, de mon point de vue, ce qui est important ici, n’est pas nécessairement l’augmentation des primes ou le manque à gagner du gouvernement par rapport au versement des remboursements. Il s’agit de la nécessité de communiquer cette décision plus efficacement. »

Libby Znaimer: « Très bien. Marit Stiles, une des choses que j’ai entendues à propos de cet enjeu, et la ministre de la Santé semble y faire allusion dans sa lettre, est que cette décision pourrait faire l’objet d’une contestation judiciaire parce qu’elle va à l’encontre de la Loi canadienne sur la santé qui stipule que tous les Canadiens doivent avoir accès à des soins de santé. »

Marit Stiles: « Eh bien, vous savez, il s’est passé des choses fort intéressantes au cours de la dernière semaine. On sent bien que les élections approchent, non? La ministre fédérale de la Santé a tout à coup décidé de s’adresser par écrit à son homologue ontarienne, et elles se renvoient maintenant la balle. Mais, vous savez, j’aimerais vraiment que nous nous en tenions à ce dont les Ontariens et les Ontarionnes ont besoin en ce moment. Et j’ai trouvé que l’argument de Keith était vraiment excellent. Vous savez, le gouvernement a admis qu’il n’y a eu que six jours de consultation à propos de ces compressions. Visiblement, aucune somme n’est consacrée à des programmes d’information publique ou à de quelconques mesures afin de s’assurer que les gens sont au courant de ce qui se passe. Cette décision fera-t-elle l’objet d’une contestation judiciaire? Je n’en ai aucune idée. À l’heure actuelle, je considère que cette décision sert de ballon politique, mais ce dont nous parlons ici, c’est de la santé des gens. Une fois de plus, et j’y reviens, si vous êtes une personne qui a un problème de santé connu et que vous quittez le pays pour quelque raison que ce soit, vous vous inquiéterez à savoir si vous vous qualifiez pour une assurance et de la couverture dont vous bénéficierez. Ce qui me préoccupe, et j’apprécie aussi que votre autre invité l’ait mentionné, c’est que beaucoup de gens voyagent déjà sans ce genre de couverture. Nous devons mieux informer les gens et le gouvernement doit cesser de se cacher derrière cette décision et commencer à en parler ouvertement, sinon les gens seront exposés à des risques encore plus grands. »

Libby Znaimer: « Et Keith, pensez-vous que les règles deviendront encore plus restrictives? Par exemple, il y a des règles qui s’appliquent quand une personne vit un épisode de maladie, quelle qu’elle soit, exigeant que sa condition ait été stable pendant un certain temps, trois mois, six mois, avant même d’être admissible. Pensez-vous que ces règles seront resserrées à cause de cette décision? »

Keith Martin: « Je ne crois pas. Gardons à l’esprit que la couverture habituellement offerte par une compagnie d’assurance est beaucoup plus élevée par rapport au montant versé par le gouvernement. Il n’y aura pas de répercussions majeures en ce qui concerne les primes et probablement aucun changement pour ce qui est de la couverture. Le problème est que les Canadiens et les Ontariens ont besoin de suffisamment de temps pour s’adapter et de comprendre les risques de voyager sans assurance voyage pour frais médicaux. C’est vrai aujourd’hui, et c’est une occasion pour le gouvernement, s’il doit s’engager dans cette voie, de s’assurer d’informer la population de l’importance de ce risque qui peut s’avérer potentiellement catastrophique pour les Canadiens. Et, vous savez, nous avons collaboré avec Polara, une firme spécialisée dans les sondages, en vue de mener une étude auprès de consommateurs pour connaître leurs opinions sur l’assurance voyage pour frais médicaux. Il s’avère que les Canadiens qui y souscrivent ont une très bonne expérience, en ce qui concerne le soutien, le paiement des indemnités, et ce, dans 98 % des cas. Je pense donc que l’industrie rend un service important aux gens. Mais si les gens ne savent pas qu’ils en ont besoin, ou s’ils ne souscrivent pas une assurance, ce n’est vraiment pas pertinent, parce qu’ils seront à risque en n’étant pas couverts. Mais pour revenir à votre question initiale, Libby, je ne crois pas que cette politique aura vraiment de répercussions sur la couverture offerte par les assureurs privés, compte tenu de l’aspect financier mentionné plus tôt à propos de la couverture limitée offerte par le gouvernement provincial. »

Libby Znaimer: « Nous allons directement passer aux appels téléphoniques, avec Hal de Kitchener. Bonjour Hal. »

Hal: « Oui, bonjour. Je suis désolé si je répète vos propos dont je n’ai pas entendu l’intégralité plus tôt, mais je veux simplement que les gens sachent qu’ils ne devraient pas aller aux États-Unis sans assurance voyage. C’est tout simplement ridicule. »

Libby Znaimer: « Oui, nous le savons. Nous le savons. »

Hal: « J’en sais personnellement quelque chose parce qu’une entorse à la cheville m’a coûté une fortune. »

Libby Znaimer:  « Quand cela s’est-il produit et combien cela vous a-t-il coûté? »

Hal: « Il y a quatre ou cinq ans, ça m’a coûté environ 18 000 $. »

Libby Znaimer: « Wow. Que s’est-il passé? » 

Hal: « Me croirez-vous si je vous dis que je me suis fait cette entorse en descendant de mon quadriporteur? »

Libby Znaimer: « D’accord, je vous crois; c’est possible »

Hal: « C’est une chose qui peut arriver. J’ai aussi voyagé à quelques reprises à Cuba. J’y suis allé trois fois au cours des dernières années, j’ai quatre-vingt-quatre ans. Je peux aller à Cuba, me casser un bras ou une jambe et me faire soigner pour cent dollars. »

Libby Znaimer: « J’espère que ça ne vous arrivera pas. »

Hal: « Non, mais ils offrent là-bas d’excellents soins de santé, c’est insensé! Et ils sont aussi bon, sinon mieux, qu’ici. Je veux dire sur toute la ligne. »

Libby Znaimer: « Eh bien, je ne suis pas certain que ce soit vrai sur toute la ligne, mais… »  

Hal: « Eh bien, je le sais par des gens que je connais qui m’envoient régulièrement des courriels et qui vont là-bas, comme je l’ai dit, depuis 50 ans. C’est un endroit qui m’intéresse beaucoup depuis. »

Libby Znaimer: « En effet, 18 000 $ pour une entorse à la cheville représentent certainement une mise en garde. »

Hal: « Eh bien, j’ai été moi aussi à l’hôpital, vous savez, et on exige des frais pour tout. »

Libby Znaimer: « Oui »

Hal: « Un petit pansement, un truc anodin, c’est dix dollars ou plus. Juste pour un petit pansement. »

Libby Znaimer: « Très bien Hal, merci pour votre appel. »

Hal: « Eh bien, prenez soin de vous. »

Libby Znaimer: « On peut dire que certains récits incitent à la prudence. Passons à Al, de Brantford. Bonjour Al. »

Al: « Bonjour. J’allais dire exactement la même chose que lui. Le seul endroit où quatre cents dollars seraient utiles, c’est dans un obscur pays du tiers monde. »

Libby Znaimer: « Eh bien, oui, avez-vous… »

Al: « Les quatre cents dollars du gouvernement de l’Ontario ne peuvent couvrir les frais médicaux que dans ce genre d’endroits. Nous possédons une police d’assurance, ma femme et moi. Nous bénéficions d’une couverture, en général à n’importe quelle période de l’année, jusqu’à une semaine à la fois par année. Nous payons pour être assurés. Si on décidait d’allonger nos vacances, il suffirait de payer plus pour accroître la durée de notre couverture. »

Libby Znaimer: « Bien sûr. Et cela vous convient? »

Al: « Ces quatre cents dollars, je ne sais pas comment le gouvernement en est arrivé à cette somme, et si quel genre de soins médicaux ce montant peut couvrir aux États-Unis. »

Libby Znaimer: « Et que pensez-vous de la possibilité que vos primes augmentent avec la suppression de ces quatre cents dollars »

Al: « Mes primes pourraient augmenter? »

Libby Znaimer: « Oui, c’est ce qui va arriver selon la ministre de la Santé, notre invité d’une Association en assurance ne pense pas que ce serait si grave, mais c’est une des possibilités, oui. »

Al: « Eh bien, je ne vois pas comment le coût de notre Assurance-santé en Ontario pourrait augmenter… »

Libby Znaimer: « Non, non, votre assurance voyage pour frais médicaux. »

Al: « Oh, cette assurance. Oui, c’est bien possible, mais ce sera un montant minime. Si quelqu’un a les moyens de partir en vacances dans un autre pays, il devrait avoir les moyens de souscrire une assurance, sinon qu’il reste à la maison et qu’il ne parte pas. Il faut revenir à l’époque de Bob Rae, lorsqu’il était au pouvoir, la crème solaire pour les gens qui prenaient des vacances était couverte par l’Assurance-santé de l’Ontario. »

Libby Znaimer:  « Je ne m’en souviens pas, mais je vous crois sur parole. »

Al: « Eh bien, j’étais au fait de cette situation parce que je faisais partie des personnes qui s’opposaient à cette mesure. Si vous avez les moyens de partir, achetez votre propre crème solaire. »

Libby Znaimer: « Je suis d’accord avec vous. Merci Al. »

Al: « Oui.

Libby Znaimer: « Nous avons donc entendu quelques témoignages. Vous connaissez ainsi le point de vue d’Al, Marit Stiles, si vous avez les moyens de partir en vacances ou de passer des mois aux États-Unis, alors vous devriez avoir les moyens de payer l’assurance médicale. N’êtes-vous pas d’accord avec cela? »

Marit Stiles: « Vous savez, écoutez, je suis certainement d’accord avec ce que les personnes qui ont appelé ont dit en déconseillant fortement aux gens de voyager sans assurance à l’étranger. Absolument. Tout à fait. C’est très important. Je veux simplement rappeler les propos de la première personne qui a appelé, au sujet des frais qu’il a eu à débourser. Nous savons tous à quel point les soins de santé coûtent cher aux États-Unis. Ils le seraient ici aussi si nous n’avions pas un régime de soins de santé universel. Mais vous savez, la principale raison pour laquelle les gens aux États-Unis déclarent faillite personnelle, ce sont les coûts des soins de santé. Toute votre vie peut s’écrouler en raison de frais médicaux, et le montant du remboursement était minime dans le cadre du programme. Je pense que ce qu’il faut se rappeler, en ce qui concerne l’opinion de la personne qui a appelé, c’est qu’il ne s’agit pas seulement de gens qui passent leurs hivers aux États-Unis, pour des vacances, mais aussi de gens qui vont travailler, pour de courtes périodes, de personnes qui partent à cause d’une situation urgente ou d’un problème familial. Et comme je l’ai déjà dit, il faut aussi tenir compte du fait qu’il y a des gens qui ont des problèmes de santé existants, pour qui ce n’est pas une option. »

Libby Znaimer: « Oui, c’est un aspect très difficile de cette question. Et il y a aussi d’autres problèmes, comme celui de remplir un formulaire lorsque vous faites une demande d’assurance et de savoir que si ça n’est pas fait correctement, l’assurance pourrait vous être refusée, n’est-ce pas Keith Martin? »

Keith Martin: « C’est possible, mais nous avons effectué des sondages sur l’expérience quant aux réclamations auprès de nos consommateurs et 98 % des indemnités ont été versées, le taux de refus s’élève donc à seulement 2 %. Je comprends ce que vous dites, Libby, mais je ne pense pas que ce soit très courant. »

Libby Znaimer: « Je suis très heureuse de l’entendre, car j’ai entendu des histoires à ce sujet également. Alors, Keith Martin, je crois que le mois d’août est vraiment le moment où les gens devraient penser à leur assurance voyage pour frais médicaux s’ils prévoient un départ en hiver. Quand les nouveaux taux seront-ils annoncés? Quand les consommateurs obtiendront-ils de l’information à ce sujet? »

Keith Martin: « Les taux sont actuellement disponibles. Je pense que l’un des défis réside dans l’échéancier du 1er octobre pour le gouvernement. Cette situation fait en sorte qu’il est difficile d’obtenir les renseignements dont les consommateurs ont besoin au sujet des changements qui seront apportés. Mais, je tiens à souligner à Libby que je ne pense pas que le nœud du problème sera un changement important en ce qui concerne les primes. Je ne pense pas que cela devrait inquiéter vos auditeurs. C’est surtout au gouvernement de prendre le temps de communiquer ces changements afin que l’industrie puisse préparer les consommateurs en les informant adéquatement. Et de le faire en temps opportun et avec prudence. Si ces changements prennent place, mettons-les en œuvre efficacement et assurons-nous que les consommateurs bénéficient du plus haut niveau de connaissance et de protection possible. »

Libby Znaimer: « Marit Stiles, cela ressemble à beaucoup d’autres mesures que le gouvernement a prises vraiment, vraiment, très rapidement, pour ensuite faire souvent marche arrière. Des changements ont d’ailleurs été annoncés aujourd’hui relativement au dossier sur l’autisme. Comment voyez-vous les choses dans ce contexte? »

Marit Stiles: « Oui, nous avons tous été témoins de ce genre de choses, et le programme pour l’autisme en est un très bon exemple. Je tiens à souligner qu’il s’agit d’un exemple accablant de ce qui se produit lorsque le gouvernement prend des décisions irréfléchies sous prétexte « de réaliser des économies » sans vraiment y penser. Notre chef, Andrea Hortwath, en mai dernier, à l’amorce de la discussion au sujet des compressions de l’Assurance-santé de l’Ontario à l’étranger, a fait savoir à la ministre de la Santé à l’Assemblée nationale que certains patients allaient être plus durement touchés que d’autres, en utilisant l’exemple lié aux personnes dialysées. Et elle s’est ainsi intéressée à ce que ferait la ministre à ce sujet. La ministre a dit à la Chambre qu’elle était déterminée à se pencher sur cette question et à prendre des mesures, et voilà qu’après plusieurs mois, nous n’avons toujours aucune solution. Ce que nous avons pu constater, c’est un gouvernement qui prend de nouveau des décisions vraiment irréfléchies sans consultation adéquate. C’est une chose que d’envoyer un sondage et de déclarer que vous avez interrogé un grand nombre de personnes en peu de temps, mais nous nous attendons à ce que vous adressiez aux gens qui connaissent vraiment ce domaine. Comme ceux qui ont pris la parole au téléphone aujourd’hui, ou d’autres, qui comprennent réellement quelles seront les répercussions de cette décision. Il faut éviter que des gens soient pénalisés. Je pense aussi à ces pauvres familles ayant un enfant autiste qui se sont battues depuis les derniers mois et ont réussi à faire renverser la décision. Nous ne savons par contre toujours pas à quoi va ressembler la version définitive du programme. »

Libby Znaimer: « Keith Martin, en quelques mots, comment concluriez-vous cet entretien? »

Keith Martin: « Je pense que je suis d’accord avec certains de ces commentaires selon lesquels les politiques doivent être mises en œuvre sur une période de temps suffisante pour que les gens puissent en comprendre les répercussions et se préparer. La communication est aussi absolument essentielle, comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises. J’espère que le gouvernement reconsidérera cet échéancier et s’engagera à communiquer cette information aux consommateurs de façon vraiment efficace. Nous ne voulons pas que des gens voyagent sans couverture adéquate et qu’ils vivent les expériences désastreuses relatées par certaines personnes qui ont appelé. »

Libby Znaimer: « Très bien, il sera très intéressant de voir si cela devient effectivement un enjeu électoral et s’il s’agit d’un autre dossier sur lequel le gouvernement fera marche arrière. Je vous remercie beaucoup Marit Stiles et Keith Martin. »

Marit Stiles: « Merci beaucoup. »

Keith Martin: « Merci Libby. »

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Une approche plus conviviale pour le consommateur est nécessaire avant de mettre fin à la couverture médicale en dehors du pays

29 juillet 2019 by cafiiadmin

Keith Martin, co-directeur exécutif de l’ACIFA, a déclaré à Zoomer Radio qu’une période de mise en œuvre plus longue et un programme de communication publique plus fort sont nécessaires avant d’annuler la couverture médicale des Ontariens à l’étranger. Pour entendre l’interview, cliquez ici.

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La raison pour laquelle l’APC devrait figurer dans le répertoire de chaque courtier

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Dans une histoire citant l’étude Pollara Strategic Insights commandée par l’ACIFA, Mortgage Broker News souligne qu’il est important que les courtiers discutent de l’assurance protection du crédit avec leurs clients car elle pourrait sauver leur maison en cas de tragédies déstabilisantes sur le plan financier.

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Selon une enquête, une assurance de protection du crédit s’avère pratique et efficace

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Les Canadiens interrogés au sujet de l’assurance protection de crédit disent qu’il s’agit d’une forme pratique, efficace et abordable de protection financière pour les prêts hypothécaires et les prêts

18 juin 2019 by cafiiadmin

Les attentes des consommateurs à l’égard du versement des indemnités sont satisfaites par le secteur

L’expérience des Canadiens avec l’assurance protection de crédit (APC) pour leur hypothèque ou leur marge de crédit hypothécaire est très positive. En effet, 87 % d’entre eux croient que cette dernière constitue une manière abordable, pratique et efficace de se protéger, eux-mêmes, ainsi que leur famille, contre les difficultés financières importantes entraînées par un décès, une invalidité, une maladie grave ou la perte d’emploi.

Les Canadiens protégés par une APC déclarent également qu’ils sont assez satisfaits ou très satisfaits de leur expérience globale de souscription (87 %) et qu’ils ont confiance en leur connaissance des produits d’APC (90 % au moment de la souscription). De plus, les détenteurs d’APC affirment que leurs attentes à l’égard du processus de réclamation sont satisfaites par le secteur, 80 % d’entre eux déclarant être satisfaits de leur expérience (94 % pour ceux dont la réclamation a été réglée).

Telles sont les principales conclusions de la nouvelle étude d’opinion publique réalisée par Pollara Strategic Insights, qui a interrogé les Canadiens sur leur expérience à l’égard de l’APC pour leur prêt hypothécaire et/ou leur marge de crédit hypothécaire. Ce type d’assurance, aussi appelé assurance de créance, sert à rembourser une hypothèque ou une marge de crédit hypothécaire ou à en réduire le solde, ou à s’acquitter de dettes en cas d’événements couverts comme un décès, une invalidité, une maladie grave ou une perte d’emploi. La couverture d’une APC est généralement assurée par l’institution financière qui fournit le prêt hypothécaire ou la marge de crédit hypothécaire au consommateur, selon les modalités d’un régime collectif, plutôt que d’une souscription individuelle, ce qui permet à un plus grand nombre de Canadiens d’être assurés à des tarifs de groupe économiques standard.

Selon l’étude, 83 % des Canadiens couverts par une APC estiment que c’est une manière efficace de se protéger, eux-mêmes, ainsi que leur famille, si certains événements imprévus devaient se produire. En outre, 71 % des répondants ont déclaré que sans une APC, ils ne sauraient comment eux-mêmes et/ou leur famille pourraient s’en sortir advenant un événement imprévu les touchant financièrement – par exemple, une incapacité les empêchant de travailler et de toucher un revenu régulier. De plus, 70 % des répondants ont indiqué qu’une APC constituait une option d’assurance abordable.

En ce qui concerne l’expérience du processus de souscription des détenteurs d’APC, 87 % d’entre eux ont dit être satisfaits du processus global de souscription, 77 % de ces personnes ont déclaré être satisfaites des explications fournies sur les produits; et 74 % d’entre elles ont affirmé être satisfaites de l’information qui leur a été fournie pour prendre une décision éclairée.

Les Canadiens détenteurs d’APC ont également exprimé leur confiance envers le processus de réclamation, et ont indiqué que leurs attentes à l’égard du versement des indemnités sont satisfaites ou ont été dépassées. Par exemple, 89 % des survivants ou proches parents qui ont déposé une réclamation d’assurance vie dans le cadre d’une APC ont déclaré avoir été indemnisés. (Le taux de 89 % d’indemnisation déclaré par les survivants ou proches parents des assurés dans l’enquête ressemble à celui que l’on retrouve dans les données autodéclarées groupées des membres de l’ACIFA, qui indique que 94 % des réclamations d’assurance vie liées à une APC ont été versés au cours de l’année financière 2018.)

Voici les facteurs que les Canadiens jugent les plus importants lorsqu’ils souscrivent à une APC :

  • 93 % : avantages et caractéristiques de la couverture;
  • 93 % : prix;
  • 92 % : le montant des indemnités offertes par la couverture;
  • 89 % : simplicité du processus de souscription;
  • 88 % : pouvoir parler à quelqu’un.

Les Canadiens ont également déclaré avoir une compréhension raisonnable des modalités et des limites de couverture d’une APC, ainsi que du montant des indemnités. Par exemple, au moment d’y souscrire, 90 % des assurés ont dit qu’ils en comprenaient « très bien » ou « assez bien » les modalités de couverture.

L’enquête a également permis de cerner certains points sur lesquels les membres de l’ACIFA et autres fournisseurs d’APC pour leur hypothèque ou leur marge de crédit hypothécaire au Canada peuvent se pencher pour améliorer l’expérience des consommateurs à l’égard de ce type d’assurance.

Par exemple, 25 % des demandeurs ont dit avoir formulé une plainte au sujet du processus de réclamation, les deux principales plaintes étant les suivantes :

  • 35 % : le temps qu’il a fallu pour traiter la réclamation;
  • 32 % : manque d’actualisation pendant le processus.

Toutefois, 85 % des demandeurs qui ont déposé une plainte se sont dits satisfaits de la façon dont elle a été traitée.

Enfin, quelque 22 % des détenteurs d’APC ont dit ne pas croire qu’ils seraient indemnisés, sans même avoir déposé une réclamation. Étant donné que ce niveau de confiance est bien inférieur au ratio de versement d’indemnités réel, c’est un problème qui préoccupe le secteur.

« Nous sommes heureux que les Canadiens estiment que l’assurance protection de crédit est un type de protection financière pratique, efficace et abordable pour eux et leur famille », a déclaré Keith Martin, codirecteur général de l’association canadienne des institutions financières en assurance (ACIFA), qui a commandé l’étude de Pollara. « Toutefois, l’enquête montre également que des améliorations devraient être apportées. En tant que secteur, nous continuerons de chercher des moyens d’améliorer la satisfaction de la clientèle et la valeur des produits d’assurance protection de crédit que nos membres offrent aux consommateurs. »

Il s’agit des principaux résultats d’une enquête nationale en ligne menée auprès de 1 003 adultes canadiens détenant une assurance protection de crédit pour une hypothèque et/ou une marge de crédit hypothécaire. L’enquête a été menée du 3 au 16 octobre 2018.

À propos de l’ACIFA:

L’affiliation diverse des membres de l’ACIFA permet à notre association d’avoir une vue d’ensemble du régime de réglementation régissant le marché de l’assurance. Nous travaillons avec le gouvernement et les organismes de réglementation (principalement provinciaux/territoriaux) à l’élaboration d’un cadre législatif et réglementaire pour le secteur de l’assurance qui permette d’assurer aux consommateurs canadiens qu’ils obtiennent des produits d’assurance répondant à leurs besoins. Notre objectif est de nous assurer que des normes appropriées sont en place pour la distribution et la commercialisation de tous les produits et services d’assurance. 

L’ACIFA est actuellement la seule Association canadienne ayant des membres impliqués dans toutes les principales branches d’assurance personnelle. Les membres de l’ACIFA comprennent les branches d’assurance des principales institutions financières du Canada – Assurance CIBC; BMO Assurance; Desjardins Sécurité financière; La Financière ScotiaLife; RBC Assurances; et TD Assurance, de même que les principaux acteurs de l’industrie, Assurant, Assurance-vie Canada, CUMIS Services Incorporated, La Compagnie d’assurance-vie Première du Canada, et Manuvie (La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers).

À propos de Pollara Strategic Insights:

Fondée en 1980, Pollara Strategic Insights est l’une des principales entreprises de recherche offrant des services complets au Canada. Elle est constituée d’une équipe de chercheurs chevronnés, motivés à mener des recherches en faisant preuve de créativité et en élaborant des solutions personnalisées. Tirant pleinement profit de sa vaste gamme d’outils, et s’appuyant sur des méthodes de recherche quantitatives et qualitatives ainsi que des techniques d’analyse, Pollara fournit des conseils stratégiques à un large éventail de clients de tous les secteurs à l’échelle locale, nationale et mondiale.

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