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ACIFA | Association Canadienne des Institutions Financières En Assurance

Rendre l'assurance simple et accessible aux Canadiens

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Troy Woodland

Webinar ACIFA: Words Matter, présenté par Elissa Gurman

26 octobre 2023 by Troy Woodland

Le 26 octobre 2023, l’ACIFA a organisé un webinaire (en anglais) sur le langage inclusif en milieu professionnel intitulé Words Matter (Les mots comptent). Le webinaire a été animé par Elissa Gurman, directrice au sein de MacPhie Consulting (une société de conseil en gestion). Elle est spécialisée dans le développement organisationnel, la facilitation stratégique et la communication inclusive. Mme Gurman est titulaire d’un doctorat de l’Université de Toronto, et d’un certificat en diversité, équité et inclusion de l’Université Cornell.

Keith Martin, codirecteur général de L’ACIFA, a entamé le webinaire en remerciant les participants. En plus des nombreux représentants des 15 sociétés membres et des 9 sociétés associées de l’ACIFA, des représentants d’associations sectorielles connexes étaient présents, soit :

  • l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP);
  • l’Association canadienne de l’assurance voyage (ACAV);
  • l’Association des banquiers canadiens (ABC);
  • la British Columbia Financial Services Authority (BCFSA);
  • l’Insurance Counsel of British Columbia;
  • le Conseil du Trésor et ministère des Finances de l’Alberta (ATBF);
  • les Insurance Councils of Saskatchewan (ICS);
  • l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF).

Le webinaire Words Matter fait partie d’un cours plus élaboré offert par MacPhie sur le langage inclusif. Mme Gurman a entamé sa présentation en discutant de l’importance du langage dans l’espace professionnel, et notamment de la nécessité de définir correctement certains mots phares – diversité, équité et inclusion (DEI). Que signifient ces termes?

La diversité signifie tout simplement « différence ». Il s’agit de dimensions à la fois visibles et invisibles qui donnent lieu à des différences individuelles et collectives dans nos habitudes de travail et nos expériences en milieu professionnel. L’équité signifie la reconnaissance des différences individuelles ou collectives qui peuvent entraîner des obstacles en milieu professionnel et dans la société en général. Beaucoup de gens confondent l’équité et l’égalité, mais ces deux notions sont différentes. L’égalité signifie que chaque personne a les mêmes objectifs et que nous travaillons pour atteindre un but commun. L’équité signifie que nous visons des objectifs justes pour certaines personnes ou certains groupes et que nous tenons compte des obstacles qui sont propres à ces personnes. L’inclusion est un sentiment. Alors que la diversité reconnaît nos différences, l’équité répond à ces différences d’une manière qui permet à tout le personnel de s’épanouir. L’inclusion, quant à elle, est un processus d’épanouissement dans lequel tout le personnel a le sentiment de pouvoir réussir. L’inclusion est ce qui garantit une présence durable à la diversité et à l’équité.

La compréhension des principes de DEI nous amène à la notion du langage inclusif. Le langage inclusif est conçu pour aider les personnes à se sentir vues et respectées. Il s’agit d’une pratique en constante évolution, puisque la langue change continuellement. Pour utiliser un langage inclusif, il faut toujours faire preuve de conscience et d’ouverture pour modifier nos habitudes linguistiques afin de nous montrer empathiques envers les autres.

Le langage inclusif suscite beaucoup de craintes. Cette situation reflète la culture de l’annulation, qui transforme le langage inclusif en une conversation sur le malaise personnel plutôt que sur les sentiments des gens qui nous entourent. Par conséquent, selon le principe du langage inclusif, au lieu de nous préoccuper uniquement de nous-mêmes lorsque nous émettons un message, nous devons penser aux personnes qui nous écoutent.

Mme Gurman a ensuite présenté quelques règles de conduite essentielles, ou des conseils, concernant certaines catégories particulières :

  • Invalidité et maladie : il faut utiliser un langage centré sur les personnes. Ainsi, on utilise un langage qui privilégie les personnes, afin de les valoriser plutôt que de les limiter à leur invalidité ou à leur maladie. Un exemple est l’utilisation du mot survivant au lieu de victime; l’un évoque la force et la persévérance, tandis que l’autre évoque un mal subi par quelqu’un.
  • Race et culture : exprimez-vous de manière précise. Si vous devez parler de la race ou de l’origine ethnique d’une personne, utilisez des termes précis. Ainsi, lorsque vous écrivez au sujet de personnes d’origine asiatique, précisez s’il s’agit de personnes chinoises, par exemple, ou malaisiennes. Un autre exemple est l’utilisation de l’expression « Afro-Américain ». L’expression « Afro-Américain » n’est pas toujours interchangeable avec « Noir », et a été utilisée à tort comme façon générique de désigner les personnes de descendance africaine dans le monde entier, ce qui a eu pour effet de taire l’existence d’autres ethnies ou nationalités.
  • Genre et sexualité : gardez à l’esprit que les gens ne sont pas tous des hommes cisgenres et hétérosexuels. Dans beaucoup de langues, on part du principe que la norme est l’hétérosexualité et la masculinité. Nous devons donc adapter nos habitudes linguistiques en milieu professionnel et privilégier des formulations plus neutres en ce qui concerne le genre. Au lieu d’utiliser il comme pronom automatique, utilisez une tournure avec les termes personnes ou gens. Au lieu de dire « préférence sexuelle », il faudrait plutôt utiliser l’expression « orientation sexuelle »; l’une implique un choix, tandis que l’autre implique la nature de la personne.

Les règles ci-dessus et leurs exemples ne sont que quelques-unes des nombreuses informations que Mme Gurman a fournies pour chacune des catégories qui précèdent. Elle a également offert des perspectives historiques et sociétales pour chacune des situations afin de contextualiser un grand nombre de mots, d’idiomes, d’expressions et d’habitudes que nous utilisons ou que nous avons et qui sont enracinés dans un passé offensant. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le cours complet (en anglais) de Mme Gurman sur le langage inclusif.

Avant de conclure le webinaire, Mme Gurman a mentionné deux autres points importants relatifs au langage inclusif :

  • Exprimez-vous de façon directe – Évitez les idiomes et les expressions qui peuvent tirer leur origine de la discrimination ou des préjugés.
  • Consultez les personnes qui ont vécu les expériences, montrez-leur du respect, et fiez-vous à leur avis. Lorsque quelqu’un vous parle de son expérience, écoutez cette personne.

De nombreuses questions ont été posées pendant le webinaire. Une personne a cherché à savoir dans quelles circonstances il est approprié ou nécessaire de « rappeler à l’ordre » quelqu’un qui utilise un terme désuet ou carrément offensant. Mme Gurman a suggéré de faire preuve de discernement : s’il s’agit d’un terme injurieux, il est juste et nécessaire de le signaler immédiatement; en revanche, la décision de signaler un idiome ou une expression qui pourraient offenser quelqu’un est laissée à votre discrétion. Un exemple est l’utilisation du terme « grand-père ». Souvent, les gens ne connaissent pas l’histoire raciste qui s’y rattache, et n’utilisent donc pas ce terme dans un but raciste. C’est à vous de juger (et tout dépend de votre relation avec la personne) si, quand et comment vous voulez lui signaler que ce terme est offensant. Si quelqu’un vous reproche d’avoir utilisé un terme offensant, écoutez cette personne et remerciez-la de l’avoir fait. Si le commentaire vous gêne ou si vous le percevez comme une attaque, ce n’était pas le but de la personne qui le fait. Il s’agit plutôt d’une occasion d’apprentissage et d’une façon de montrer votre engagement envers les principes de DEI.

https://www.cafii.com/wp-content/uploads/2023/11/Selected-Slides.pdf

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Le conférencier Anthony Ostler, directeur général de l’Association des banquiers canadiens, était présent lors de la réception suivant la réunion du conseil d’administration de l’ACIFA et de l’assemblée générale annuelle des membres

6 juin 2023 by Troy Woodland

Le 6 juin dernier, Anthony G. Ostler, président et directeur général de l’Association des banquiers canadiens (ABC), a fait une présentation lors de la réception de l’ACIFA, qui suivait la réunion annuelle des membres. Il s’agissait de sa première réunion en tant que membre du conseil d’administration pour 2023-2024.

M. Ostler a dressé un aperçu des principales priorités du secteur bancaire canadien, en soulignant que le Canada bénéficie d’un environnement stable et innovateur pour les services financiers.

Il a mentionné que l’industrie des services bancaires représente près de 4 % du PIB canadien, emploie environ 300 000 Canadiens, représente plus de 10 % de l’impôt sur les sociétés total pour le pays en 2021, a fait des paiements de dividendes de plus de 22 milliards de dollars à des millions de Canadiens l’année dernière et a accordé 1,7 billion de dollars en crédit aux entreprises canadiennes, notamment des petites et moyennes entreprises.

M. Ostler a indiqué la tendance du gouvernement fédéral à prélever des taxes spéciales dans les secteurs bancaire et de l’assurance. Au cours de la dernière année, le gouvernement fédéral a prélevé plus de 9,4 milliards de dollars en nouvelles taxes auprès des banques et des compagnies d’assurance. M. Ostler a d’ailleurs mentionné que ces taxes spéciales et supplémentaires désavantagent ces deux secteurs et vont à l’encontre de la politique gouvernementale prudente. Il a précisé que l’incidence cumulative de ces mesures discriminatoires nuira au mouvement de capitaux dans le système financier, ce qui entraînera un ralentissement de la croissance, une baisse de la création d’emplois et une réduction de la productivité.

Le changement climatique est un autre grand thème que M. Ostler a abordé. Il le décrit comme étant une véritable crise, qui cause des problèmes complexes pour la société. Il a mis l’accent sur le fait que les banques canadiennes se sont engagées à intervenir en aidant le pays à atteindre ses objectifs en matière de carboneutralité et à répondre aux demandes énergétiques intérimaires dans un contexte mondial volatile.

M. Ostler a continué de parler de la réaction du secteur bancaire, soulignant que les banques canadiennes ont innové en fournissant aux Canadiens des solutions numériques complètes et fiables. Le secteur a aussi fait d’importants investissements dans la numérisation afin de répondre aux attentes en constante évolution des consommateurs. Par contre, M. Ostler a exprimé sa grande préoccupation au sujet du manque de surveillance approfondie des organismes de réglementation auprès des fournisseurs de services de paiement qui ne sont pas des banques. Il s’agit d’une lacune importante qui engendre un risque matériel pour tout le secteur. Il a aussi mis l’accent sur le fait qu’il faut absolument examiner le raisonnement derrière la création d’une monnaie numérique de banque centrale pour le commerce au détail et se questionne si une telle monnaie est réellement nécessaire.

M. Ostler a conclu en soulignant l’importance des employés du secteur bancaire, qui assurent son succès et, à plus grande échelle, la réussite du Canada en tant que pays. Il a indiqué que le secteur avait également pris un engagement à l’égard de la diversité, de l’équité et de l’inclusion afin que tous les employés puissent s’épanouir. « Notre industrie a appliqué des plans d’action contre le racisme systémique, a dépassé les données de référence sur les femmes siégeant aux conseils d’administration et occupant des postes de direction, a fait des progrès remarquables quant à la réconciliation avec les Autochtones et a défendu les droits de tous les Canadiens. »

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Webinaire ACIFA: Projet de loi 96 du Québec (Charte de la langue française) : exigences en matière de conformité et facteurs afférents pour communiquer avec les consommateurs et les servir dans le secteur de l’assurance de personnes

27 mai 2023 by Troy Woodland

Le 27 mai 2023, l’ACIFA a organisé un webinaire, animé par les panélistes Romy Proulx, avocate, Stikeman Elliott, et Paul Prosterman, associé principal, Norton Rose Fulbright. Romy Proulx a indiqué que le projet de loi 96 s’appuie sur la version originale de la Charte de la langue française du Québec, qui a été adoptée en 1977 pour protéger le statut de la langue française au Québec. La version originale de la Charte stipule que le français est la langue officielle de la province de Québec. Toutefois, la nouvelle Charte comporte de nombreuses modifications, notamment en ce qui concerne le libellé des polices d’assurance. La Charte est très récente, et elle contient peu de règlements ou de directives, ce qui crée de nombreuses incertitudes.

Paul Prosterman a indiqué que les règles qui régissent le libellé des polices d’assurance sont influencées par les nouvelles exigences relatives au « contrat d’adhésion ». Un tel contrat peut actuellement être rédigé en anglais, si telle est la volonté expresse des parties. Le projet de loi 96 changera cette situation, car les parties à un contrat d’adhésion rédigé en anglais pourront être liées par ce contrat seulement si une version française du contrat leur est fournie avant qu’elles concluent le contrat. Au minimum, une version française de la police doit être mise à la disposition de la personne assurée, et ce avant la conclusion du contrat. Romy Proulx a également indiqué que les plaidoiries doivent désormais être présentées en français. Les dépôts de requêtes peuvent être effectués en anglais, mais une version française produite par un traducteur agréé doit être jointe à la requête.

Selon Paul Prosterman, le contrat d’adhésion est un contrat non négociable établi par l’une des parties. Habituellement, les contrats d’assurance sont des contrats d’adhésion. Certes, même si une police-cadre est négociée et ne constitue donc pas un contrat d’adhésion, les personnes qui sont couvertes par la police-cadre et qui ont reçu des certificats ne sont pas touchées par cette situation. Ainsi, en ce qui concerne l’assurance protection de crédit et l’assurance voyage, une version française du contrat doit d’abord être fournie à la personne.

Romy Proulx a convenu que la Charte contient beaucoup d’éléments non éprouvés et d’ambiguïtés. Elle a ajouté que si des questions sont posées à l’Office québécois de la langue française, des réponses non optimales peuvent être obtenues. Des lignes directrices très utiles figurent sur le site Web de l’Office.

Les deux panélistes ont été d’avis que d’autres mises en cause constitutionnelles de la Charte étaient possibles. Il a été précisé que ces règles de la Charte s’appliquent aux centres d’appel et aux interactions téléphoniques. Si un client souscrit par téléphone à une police d’assurance, cette police doit d’abord être présentée en français au client.

En plus des membres de l’ACIFA, les participants comprenaient des représentants de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP), de l’Association canadienne de l’assurance voyage (ACAV), de l’Association des banquiers canadiens (ABC), ainsi que d’organismes de réglementation et de politiques dans les domaines de l’assurance et des services financiers de l’ensemble du Canada, notamment :

  • l’Autorité des marchés financiers (AMF) du Québec;
  • le gouvernement de la Nouvelle-Écosse;
  • le Conseil du Trésor et ministère des Finances de l’Alberta.


Lien vers la présentation :

https://www.cafii.com/wp-content/uploads/2023/06/Presentation-Bill-96-May-2023-1.pdf

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Webinaire ACIFA: Tendances nternational en matière de réglementation et travaux de l’Association nternational des contrôleurs d’assurance

27 avril 2023 by Troy Woodland

Le 27 avril 2023, l’ACIFA a tenu un webinaire avec Nicholas Herbert-Young, qui travaille pour la Financial Conduct Authority de l’International Department du Royaume-Uni, où ses tâches sont axées sur les institutions mondiales. Il occupe également le poste de gestionnaire principal des relations pour l’International Association of Insurance Supervisors (IAIS). Mark White, directeur général de l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers, nous avait fortement recommandé M. Herbert-Young comme conférencier pour un webinaire. M. White est le président du comité des pratiques commerciales de l’IAIS, dont M. Herbert-Young fait aussi partie.

M. Herbert-Young a indiqué que la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni était l’un des deux organismes de réglementation du pays, et que son mandat portait sur les pratiques commerciales. Son rôle est de veiller à ce que la FCA soit bien représentée au sein de l’IAIS et soit mobilisée pour les enjeux où elle peut ajouter de la valeur. L’IAIS a pour but de s’assurer que la supervision permet de générer des résultats justes et sûrs pour les consommateurs, tout en gardant à l’esprit la stabilité financière. La priorité de la FCA et de l’IAIS est le comité sur les pratiques commerciales, qui est présidé par Mark White et au sein duquel l’Autorité des marchés financiers (AMF) est aussi représentée. L’IAIS publie des documents sur les enjeux d’intérêt.

Elle compte plus de 200 membres (sphères de compétences), qui représentent 90 % des primes mondiales. D’autres organisations internationales sont aussi impliquées, comme la National Association of Insurance Commissioners. L’IAIS établit les principes, les normes et les lignes directrices, qui sont approuvés par les membres. Il existe également des systèmes d’examen afin d’évaluer les membres. L’IAIS n’a pas de capacité en matière d’application de la loi, mais les exercices d’examen sont très importants et ont une grande incidence. Les principes fondamentaux de l’assurance, notamment le document ISP19 (qui porte sur la conduite des activités), sont aussi essentiels.

De plus, les 35 membres du personnel de l’IAIS soutiennent les activités de l’organisme. Il y a également un poste rémunéré de directeur général. L’organisme a un plan quinquennal avec des objectifs clairs, et sa portée est dorénavant mondiale (plutôt que d’être axée sur les pays développés seulement). Le financement provient des membres et est basé sur le revenu-primes des sphères de compétence qu’ils représentent. Divers comités fournissent des commentaires et une perspective sur des enjeux précis. Le siège social est situé à Basil, en Suisse, mais des réunions sont organisées à plusieurs autres endroits (et elles se font de plus en plus virtuellement). L’assemblée générale annuelle a lieu en novembre de chaque année, et elle est tenue par un membre. Le groupe de travail sur les pratiques commerciales comprend plus de 30 membres.

M. Herbert-Young a indiqué que les principaux contributeurs aux travaux de l’IAIS sur les pratiques commerciales sont l’AMF et, plus récemment, l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF). Les grandes tendances de réglementation de l’IAIS relativement aux pratiques commerciales sont axées sur la culture ainsi que la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI). Les travaux sur la culture ont été réalisés par le groupe de travail sur la gouvernance, et ils ont été consignés dans des documents de travail. Les travaux sur la DEI portaient principalement sur les populations vulnérables et la façon dont elles sont traitées par les assureurs.

Keith Martin a souligné l’importance des principes axés sur la réglementation pour les membres de l’ACIFA, et M. Herbert-Young a précisé que l’IAIS abondait dans le même sens. L’IAIS se fonde sur les normes et n’adopte pas une approche prescriptive, mais les membres peuvent avoir leur propre démarche. M. Herbert-Young a également mentionné que les organisations qui ont demandé une approche axée sur les principes demandent ensuite des précisions et des détails, ce qui est compréhensible.

L’IAIS explore aussi les aspects liés aux populations vulnérables et à la résilience financière; le groupe de travail sur la DEI participe d’ailleurs à certains de ces travaux. En ce qui concerne les difficultés entraînées par la COVID-19, la FCA s’est rapidement adaptée et est passée au mode virtuel. Il y a également eu une discussion sur la mortalité et les effets sur la santé du changement climatique, et l’incidence résultante sur le secteur de l’assurance de personnes. C’est un sujet sur lequel l’IAIS se penche de plus en plus. L’IAIS organise un forum sur la technologie financière, en plus de surveiller les répercussions des percées technologiques sur l’assurance et la réglementation de l’assurance. L’IAIS accorde aussi de l’importance à la résilience opérationnelle; elle a d’ailleurs un groupe de travail à cet égard. Les entreprises doivent être en mesure de bien servir leurs clients et de surmonter les crises financières.

Parmi les grands enjeux auxquels il faut s’attaquer figurent la crise du coût de la vie et ses répercussions sur les populations vulnérables. La gestion des risques est un autre thème important, notamment le contexte du réchauffement planétaire. La collaboration internationale est également une question essentielle pour aller de l’avant.

En plus des membres de l’ACIFA, les participants comprenaient des représentants l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP), l’Association canadienne de l’assurance voyage (ACAV) et des organismes de réglementation de l’assurance et des services financiers ainsi que des responsables des politiques de l’ensemble du Canada, notamment :

  • Commission des services financiers et des services aux consommateurs (CSFSC) du Nouveau-Brunswick
  • Autorité des marchés financiers (AMF) du Québec
  • Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF)
  • Insurance Councils of Saskatchewan (ICS)
  • Alberta Insurance Council (AIC)
  • Gouvernement de l’Alberta
  • Conseil du Trésor et ministère des Finances de l’Alberta (ATBF)
  • Financial and Consumer Affairs Authority of Saskatchewan (FCAA)
  • Gouvernement de la Colombie-Britannique
  • Insurance Council of British Columbia (ICBC)
  • British Columbia Financial Services Authority (BCFSA)
  • Gouvernement de la Nouvelle-Écosse

Un résumé du webinaire se trouve ici :

https://www.cafii.com/fr/category/evenements/

Site Web de l’IAIS (en anglais) :

https://www.iaisweb.org/

IAIS Year in Review 2022

IAIS Year in Review 2021

DEI stakeholder session, 9 February 2023

IAIS Stocktake on Diversity Equity and Inclusion (iaisweb.org)

Issues Paper on Insurer Culture, November 2021

Application Paper on the Use of Digital Technology in Inclusive Insurance, November 2018

Issues Paper on Increasing Digitalisation in Insurance and its Potential Impact on Consumer Outcomes, November 2018

Issues Paper on the Use of Big Data Analytics, February 2020

FCA:

FCA’s Consumer Duty

Sustainable Insurance Forum:

Sustainable Insurance Forum

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Une présentation générale des transformations importantes qui se produisent dans le secteur de l’assurance de personnes, Kartik Sakthivel

4 avril 2023 by Troy Woodland

Lors d’une réception qui a suivi la réunion du conseil d’administration de l’ACIFA du 4 avril 2023, tenue en personne à Toronto, Kartik Sakthivel, directeur mondial de l’information, LIMRA et LOMA, a fait une présentation fort appréciée sur les grandes tendances technologiques. Il a insisté sur l’idée qu’il ne faut pas se concentrer sur ce que la technologie peut faire, mais sur l’expérience du client et sur ce qu’il veut. Il a souligné à plusieurs reprises que les résultats obtenus à partir des données n’ont aucune valeur si les données sous-jacentes ne sont pas précises et correctes. Il a également indiqué que les jeunes générations ont une grande facilité avec la technologie et que les entreprises doivent adapter leur approche à ces clients. Les entreprises doivent également être conscientes qu’elles recevront des critiques défavorables sur les médias sociaux si elles ne répondent pas aux attentes de ces clients.

Kartik Sakthivel a également souligné que les technologies de l’information et les données ne sont pas des priorités exclusives aux services technologiques, mais des priorités pour toute l’entreprise. La quantité de données disponibles à analyser est énorme, et les nouveaux développements en matière d’intelligence artificielle ont le pouvoir de perturber les entreprises. ChatGPT est l’application grand public qui connaît la croissance la plus rapide de l’histoire de l’humanité. Elle a atteint un million d’utilisateurs en cinq jours et 100 millions d’utilisateurs mensuels actifs en janvier 2023, deux mois seulement après son lancement. Il a toutefois souligné les dangers de cette nouvelle technologie et a cité l’exemple de deux programmes d’IA qui ont mutuellement inventé une nouvelle langue qu’ils étaient les seuls à comprendre. Les créateurs de ces programmes ont littéralement dû les débrancher pour limiter les menaces que ce développement représentait.

Cependant, pour reprendre un thème récurrent, M. Sakthivel a expliqué qu’une merveilleuse plateforme d’IA qui repose sur des données de mauvaise qualité produira une affreuse expérience en ce qui concerne l’IA. Les chefs d’entreprise doivent se perfectionner dans ce qu’il appelle la « connaissance des données ». Il a défini cinq étapes pour assurer une bonne connaissance des données :

  1. Accorder aux données une place prioritaire au sein de l’entreprise;
  2. Assurer une communication depuis le chef de la direction vers les autres échelons de l’entreprise;
  3. Penser mondialement, agir localement;
  4. Offrir de la formation et des cours aux employés;
  5. Mobiliser les employés et leur donner les moyens d’agir.

Lien vers la présentation:

https://www.cafii.com/wp-content/uploads/2023/04/April-2023-CAFII-1.pdf

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L’ACIFA organise un webinaire avec Paula Allen, de TELUS Santé, et Nigel Branker, de Securian Canada, sur des questions de santé mentale en milieu de travail

30 mars 2023 by Troy Woodland

L’ACIFA organise un webinaire avec Paula Allen, de TELUS Santé, et Nigel Branker, de Securian Canada, sur des questions de santé mentale en milieu de travail

Le 30 mars 2023, l’ACIFA a organisé un webinaire sur des questions de santé mentale en milieu de travail. Les conférenciers étaient Paula Allen, directrice mondiale et première vice-présidente, Recherche et mieux-être global, TELUS Santé; Nigel Branker, président-directeur général, Securian Canada; et un membre du conseil d’administration de l’ACIFA. Il s’agit du deuxième webinaire que l’ACIFA a organisé sur ce sujet.

Paula Allen a entamé le webinaire en citant des recherches selon lesquelles la pandémie a eu des répercussions négatives énormes sur la santé mentale des gens au début de 2020. En effet, la pandémie a créé des conditions désagréables pour l’esprit humain. De plus, depuis que ces augmentations relatives aux risques élevés ont été constatées en 2020, la situation ne s’est pas améliorée. En 2019, 19 % des travailleurs ont été classés dans la catégorie « à haut risque ». Ce chiffre est passé à 35 % en février 2023.

Nigel Branker a mentionné qu’il était un ancien collègue de Paula Allen chez Morneau Sobeco/LifeWorks (organisme prédécesseur de TELUS Santé) et qu’il était très heureux de faire partie d’un groupe d’experts avec elle. Il a fait remarquer que les problèmes de santé mentale étaient l’une des principales causes de perte d’heures de travail, et que le lieu de travail est un environnement essentiel pour aider les personnes touchées par des problèmes de santé mentale. Paula Allen a souligné que pour améliorer la productivité, il faut accorder de l’attention aux questions de santé mentale en milieu de travail.

Nigel Branker a ajouté que les organisations doivent étudier les causes fondamentales des problèmes de santé mentale, au lieu de se limiter à mettre en place des programmes pour les personnes qui n’ont pas reçu l’aide dont elles avaient besoin. Il convient d’examiner les charges de travail, ainsi que la flexibilité relative au lieu de travail, notamment en ce qui concerne le télétravail. Les trajets domicile-travail sont longs à Toronto et ailleurs au Canada, ce qui nuit à la qualité de vie des gens. De plus, certaines personnes sont réticentes à l’idée de retourner au bureau en raison de problèmes liés à l’inclusion.

Selon M. Branker, des progrès ont été réalisés dans la lutte contre les préjugés associés aux problèmes de santé mentale, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. En effet, de nombreux employés ne profitent pas des programmes en place parce qu’ils craignent que le fait d’y avoir recours nuise à leurs perspectives de carrière. Paula Allen a souligné que les préjugés sont néfastes et qu’ils empêchent les gens de demander de l’aide. Il est également préoccupant de constater que les jeunes travailleurs craignent plus, comparativement aux travailleurs plus âgés, que les problèmes de santé mentale nuisent à leur carrière. De même, les dirigeants qui ont de l’ancienneté estiment de manière disproportionnée que le fait de révéler leurs problèmes de santé mentale nuirait à leur carrière, et que les valeurs de l’entreprise en ce qui concerne le soutien aux employés ne s’appliquent pas à leur niveau d’ancienneté.

Selon Nigel Branker, une personne qui est très performante, mais qui ne partage pas les valeurs de l’organisation peut causer beaucoup de dommages, et les organisations ne devraient pas tolérer les comportements qui nuisent aux autres employés. Il a ajouté qu’il existe de nombreux problèmes systémiques dans le milieu de travail qui peuvent être réglés. Paula Allen a ajouté que les gestionnaires doivent recevoir de la formation sur ces problèmes afin d’être bien préparés à les gérer lorsqu’ils se présenteront. Nigel Branker explique que les dirigeants fixent des objectifs de vente et d’autres objectifs très concrets pour leurs employés, et qu’une discipline similaire est nécessaire pour soutenir la santé mentale des employés sur le lieu de travail.

Paula Allen a fait remarquer que les femmes sont plus susceptibles de vouloir travailler à domicile et que le trajet domicile-travail peut être plus long pour les jeunes et les nouveaux Canadiens, car ils vivent souvent assez loin de l’endroit où se trouve l’entreprise. Cette tendance pourrait créer la présence d’un groupe moins diversifié au bureau, ce qui, ensuite, pourrait nuire au réseautage et aux perspectives de carrière des personnes qui travaillent de la maison.

Paula Allen et Nigel Branker ont ajouté que l’incertitude financière qui pèse actuellement sur l’économie est une source supplémentaire de stress et de problèmes de santé mentale. Nigel Branker a convenu que le stress financier est l’un des nombreux facteurs qui contribuent aujourd’hui aux problèmes de santé mentale. Pour conclure, les deux spécialistes ont lancé un appel à l’action aux employeurs et les ont encouragés à continuer de se mobiliser pour améliorer la gestion des problèmes de santé mentale en milieu de travail.

Parmi les personnes qui ont assisté au webinaire figuraient des représentants des associations sectorielles connexes, l’ACCAP et l’ACAV, ainsi que des représentants d’organismes de réglementation et de politiques, notamment :

  • la Commission des services financiers et des services aux consommateurs (CSFSC) du Nouveau-Brunswick;
  • le Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance (CCRRA);
  • les Insurance Councils of Saskatchewan (ICS);
  • l’Alberta Insurance Council (AIC);
  • le gouvernement de l’Alberta;
  • le Conseil du Trésor et ministère des Finances de l’Alberta (ATBF);
  • la British Columbia Financial Services Authority (BCFSA).

https://www.cafii.com/wp-content/uploads/2023/04/CAFII-Webinar-March-30-English-Poll-Results.pdf

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